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Pour son fondateur, Fouad Khairi, un effort colossal est porté actuellement sur la programmation de cette nouvelle édition, et ce dans un souci d’excellence et de perfectionnement, car l’objectif principal est de satisfaire tous les goûts et de permettre au public de partager des moments de joie et de fête dans une ambiance festive à travers une série de spectacles et de shows inédits.
Pour ce faire, le parrainage de cette nouvelle édition a été confié au comédien Mohamed El Khiyari, l’une des grandes figures du comique au Maroc, dont les œuvres tout en mettant l’accent sur le vécu quotidien des Marocains, traitent nombre de questions d’un œil critique et sarcastique.
Et M. Khairi d’ajouter que ce festival qui entend être une valeur ajoutée pour Marrakech et le Maroc, se veut une occasion unique du genre, au service de la promotion touristique de la ville et de son animation à la fois, culturelle, artistique et économique de par ses aspects ludique et festif et sa grande accessibilité au public. Autre point à l’actif de cet événement étant sa vocation internationale, c’est-à-dire ouvert à des artistes venus des quatre coins du monde, ce qui offre la chance aux comédiens marocains et jeunes talents, notamment ceux méconnus du grand public, de se frotter à de nouvelles expériences, de tirer profit du savoir-faire de leurs homologues étrangers et d’exceller dans un domaine aussi difficile qu’est le rire. « On rit douze fois moins seul qu’en présence d’autres personnes, ce qui témoigne de l’intérêt et de l’importance sociale du rire, en tant que genre à même de faciliter le rapprochement entre les peuples », a dit M. Khairi, estimant qu’il est, désormais, impératif de doter Marrakech de son Festival du rire, car l’ambition est de faire revivre le patrimoine humoristique de la ville ocre et de le préserver pour les jeunes générations. Autrement dit, « le Festival international du rire de Marrakech est un vecteur d’images rayonnantes du Maroc et se veut un événement phare de nature à mieux positionner cette destination sur l’échiquier du tourisme international», selon M. Khairi.
Pour lui, ce n’est pas évident de mettre sur pied un festival international du rire digne de ce nom, notamment face au manque de moyens financiers et d’un engagement clair de la part des sponsors. Situation difficile, surtout si on doit noter que le festival est actuellement financé par des fonds privés de son initiateur. C’est dans ce contexte que M. Khairi n’hésite pas à lancer un appel aux sponsors et aux autorités locales de Marrakech, les invitant à participer pleinement à ce projet ambitieux et à soutenir un festival qui est, avant tout, le leur, compte tenu de sa valeur culturelle et artistique et son rôle prépondérant dans la promotion de la destination Marrakech en particulier et celle du Maroc en général.