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L’heure était à la fête à Cotonou

Lundi 8 Juillet 2019

L’heure était à la fête à Cotonou
"Impossible n'est pas béninois". Ce message, des centaines de Béninois l'ont posté sur les réseaux sociaux pour soutenir leur équipe nationale, qui disputait vendredi son premier huitième de finale à la Coupe d'Afrique des nations.
A l'arrivée, le Bénin, dont c'était le premier huitième en quatre participations à la CAN, a éliminé le Maroc aux tirs au but (1-1, 4 tab 1).
Dès le dernier tir, synonyme de victoire, des supporters euphoriques ont envahi les rues de la ville de Cotonou, brandissant le drapeau national.
A la Haie Vive et Cadjehoun, deux quartiers résidentiels, les employés des commerces et restaurants huppés ont arrêté momentanément le service. Foulards et fanions en main, ils ont longuement scandé "Allez les Ecureuils".
Une cinquantaine de jeunes supporters euphoriques, torse nu, qui venaient de suivre le match sur grand écran, ont bloqué la circulation sur l'une des rues les plus fréquentées, saluant les riverains, chantant et dansant en scandant des slogans en faveur de l'équipe nationale, dans le vacarme des klaxons des véhicules.
Un peu plus loin, ces jeunes se sont couchés sur la voie publique, battant le macadam de leurs mains et chantant la victoire des Ecureuils.
"C'est la première fois dans l'histoire de notre pays, nous n'allons pas dormir pendant trois jours", lançait Sosthène Aguiar, un supporteur de 24 ans, torse nu.
Difficile de circuler sur la moindre artère de la capitale, où l'on pouvait voir des jeunes et des adultes mais aussi des personnes âgées assis sur des véhicules ou debout derrière des motos.
Paula Milété, la soixantaine, qui vend du riz et des haricots au bord d'une route du quartier Houéyiho, sert gratuitement qui veut.
"Je sais qu'ils n'ont pas gagné la coupe, mais c'est une grosse victoire. Le Bénin n'en a jamais fait autant", relève cette dame qui a suivi l'intégralité du match non loin de son étal, auprès des Nigérians qui revendent des postes de télévision.
Au stade de l'Amitié de Cotonou, le plus grand du pays, régnait une ambiance de joie et de folie. En plus de l'hymne de l'équipe du Bénin, "Allez les Ecureuils", bars et maquis ont joué toute la nuit "Give Me Freedom", l'hymne de la Coupe du monde 2010.
Les échanges entre supporters allaient bon train. Au menu des discussions, l'historique victoire et l'arbitrage jugé "approximatif" de la rencontre.
Plus l'heure devenait tardive, plus les supporters s'amassaient dans les rues et les bars, certains en compagnie des fanfares pour chanter et danser.
Même ambiance de joie sur les réseaux sociaux, où des dizaines de visuels à la gloire des Ecureuils et surtout de leur gardien de but ont été diffusés massivement.


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