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Intervenant lors d'une table ronde sur l'expérience poétique du défunt, organisée dans le cadre d'une rencontre internationale initiée par la Maison de la poésie à Tétouan, ces passionnés de la poésie ont mis en avant les dimensions créative, artistique et esthétique des oeuvres du défunt poète, qui était l'auteur prolifique d'un florilège de recueils de poèmes, tels ''Les dernières années d'infertilité'' (1974), "L'intégralité des œuvres poétiques" (2002) et "Le dernier de l'infini" (2017).
Ils ont également estimé que feu Maimouni restera l'un des symboles de la poésie marocaine contemporaine et l'un de ses pionniers depuis les années 50, passant en revue le rôle qu'avait joué le défunt dans la promotion du brassage des civilisations et le dialogue interculturel entre les deux rives de la Méditerranée.
Cette rencontre a été aussi une occasion pour rendre un hommage posthume à ce défunt poète au talent avéré, analyser la profondeur de ses écrits et gratifier le public de lectures poétiques de quelques passages de ses recueils.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur de la Maison de la poésie de Tétouan, Mokhlis Saghir, a souligné que cette rencontre vise à rendre hommage à la mémoire du défunt, qui était l'un des symboles de la culture nationale, et à mettre en exergue son ouverture sur la poésie à l'échelle internationale, en particulier celle espagnole, dans la mesure où il avait traduit les recueils et travaux de grands poètes et littéraires espagnols, tel le recueil de poèmes ''El Tamarit'' du poète espagnol Federico Garcia Lorca, de même que ses oeuvres ont été traduites en espagnol.
Cette rencontre de deux jours a été également ponctuée de l'organisation, samedi à l’Ecole des arts et métiers nationaux, d'une deuxième table ronde intitulée "Avec Mohamed El Maïmouni dans le Sud du Sud", ainsi que de l'exposition "Mémoire de Mohamed El Maïmouni", qui donne à voir une centaine de clichés, de documents et de manuscrits mettant en lumière le riche parcours du défunt depuis les années 50 et qui sera montée à la galerie du centre culturel de Tétouan, a-t-il fait savoir.
Les activités de cette rencontre se sont achevées par la présentation de la pièce théâtrale Bnat Lalla Menana adaptée de "La maison de Bernarda Alba" du dramaturge espagnol Federico Garcia Lorca.
La cérémonie d'ouverture a été émaillée d'un concert musical mémorable donné par le guitariste et poète brésilien Marcelo De la Puebla, qui a interprété un florilège de tubes des "Trois continents dans une seule guitare".
Feu El Maïmouni (1936-2017) a entamé sa carrière poétique en 1958 en publiant un poème dans la revue "Al chiraa" à Chaouen, et a commencé à collaborer avec des journaux nationaux, en 1963, en faisant paraître ses premières poésies au quotidien arabophone ''Al Alam''.
Outre ces recueils, Mohamed El Maïmouni avait également publié des études sur les débuts de la poésie marocaine contemporaine dont son livre intitulé "Sept pas majeurs dans la poésie marocaine contemporaine", de même qu'il avait traduit les recueils de grands poètes et littéraires espagnols.