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L'ancien chef de l'Etat a faitson retour sur la scène politique en rejoignant récemment un petit parti d'opposition, le Ribat national, après avoir été évincé de l'Union pour la République (UPR), qu'il avait fondé en 2009 et qui détient toujours une forte majorité au parlement. M. Aziz, qui n'a à aucun moment prononcé le nom de son successeur lors de sa conférence de presse, a accusé ses adversaires de mener contre lui "une vaste campagne de dénigrement et de procédures judiciaires contraires à la Constitution". "J'ai constaté en passant en revue les gens quis'acharnent contre moi qu'ils appartiennent tous à une même région, à une même tribu", a-t-il lancé,sans donner plus de précisions, tandis que le président Ghazouani a constamment invoqué l'indépendance de la justice. "Je resterai debout, j'assumerai mes responsabilités et je suis prêt à aller en prison pour cela", a assuré M. Aziz.
En mars, un juge d'instruction de Nouakchott l'a inculpé de corruption et placé sous contrôle judiciaire, ainsi qu'un de ses gendres, deux anciens Premiers ministres et plusieurs ex-ministres et hommes d'affaires. "Le moment venu, devant le juge, je me défendrai et ferai des révélations", a assuré l'ex-président, qui a jusqu'à présent refusé de répondre aux questions des enquêteurs qui l'ont convoqué à plusieurs reprises.