-
Pékin condamne les allégations "infondées" de Washington sur son soutien présumé à l'industrie de guerre russe
-
Tollé international après l'adoption de la loi britannique visant à expulser des migrants au Rwanda
-
Une offensive sur Rafah inquiète les travailleurs humanitaires
-
Arrestation de trois Allemands suspectés d'espionnage pour la Chine
-
Hausse record des dépenses militaires à cause des conflits
Aboubacar Sidiki Diakité dit « Toumba » Diakité qui est en fuite et que RFI a pu joindre au téléphone, affirme que le président voulait le trahir en lui faisant porter l’entière responsabilité des événements du stade le 28 septembre où les forces armées guinéennes ont massacré entre 150 et 200 manifestants. Mais entre les deux hommes il y avait un pacte de « non-trahison ».
Toumba Diakité affirme également qu’il n’est en rien l’instigateur et l’organisateur de cette répression qui selon lui a été conduite par les Bérets rouges, l’armée, la police et la gendarmerie ainsi que des centaines de jeunes éléments infiltrés parmi les manifestants. Selon lui, ces éléments avaient été envoyés par le président en personne et étaient dirigés par certains de ses adjoints. Toumba précise, ce qui est corroboré par les leaders de l’opposition, que c’est lui au contraire qui a exfiltré les politiques pour leur éviter d’être tué par les soldats.
Le lieutenant Toumba explique que Dadis Camara avait ordonné à son adjoint, le lieutenant Marcel Guilavogui, de diriger les opérations contre les leaders politiques présents à la manifestation. L’opération de répression avait été planifiée, selon lui, par la présidence et le ministre en charge de la Sécurité présidentielle, Claude Pivi. Il déclare aussi que la junte avait infiltré plusieurs centaines de jeunes recrues en civils parmi les manifestants.