«Nicolas Sarkozy fait campagne aux frais du contribuable. Le déplacement de Nicolas Sarkozy dans le Tarn aujourd’hui était exclusivement consacré à la critique faussement implicite des 60 engagements pour la France de François Hollande», écrit-elle dans un communiqué.
«Nicolas Sarkozy est candidat. Madame Merkel l’a d’ailleurs ouvertement affirmé (lundi, lors d’une conférence de presse commune) sans être contredite».
«En conséquence, les règles concernant le financement de la campagne présidentielle ne sauraient être plus longtemps si ouvertement et si méthodiquement bafouées», a ajouté Mme Batho. En déplacement dans le Tarn, M. Sarkozy a défendu mardi la politique familiale de la France et la «famille», «socle de la société» et de «l’identité nationale», critiquant, en creux le programme de son adversaire socialiste, jamais nommé.
«Pourquoi faudrait-il abattre cet édifice construit par près de trois générations de Français dans un formidable esprit de continuité politique ?», a-t-il notamment interrogé, faisant allusion au projet de François Hollande, candidat PS à l’Elysée, de «moduler» le quotient familial en fonction des revenus des ménages.
Dans un autre communiqué, l’équipe de M. Hollande souligne que M. Sarkozy «est mal placé pour défendre la politique familiale, lui qui a ponctionné les ressources de la branche famille de la sécurité sociale pour financer le déficit», alors que «les 200.000 places d’accueil promises pour les enfants de moins de 3 ans n’ont pas été créées» et que les familles sont confrontées à «l’augmentation du coût du logement, de la santé, de la TVA».