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"Au moins 35 personnes ont au total été arrêtées depuis (le début des) investigations, nous mettons tout en œuvre pour faire avancer les enquêtes", a affirmé à l'AFP une source sécuritaire malienne.
L'information a été confirmée par une source administrative de Kidal, qui a parlé de "quelques dizaines de personnes interpellées sur le territoire malien au cours des dernières 48 heures".
"C'est encourageant", a ajouté cette source à Kidal en précisant que "dans la voiture abandonnée non loin du lieu du crime, de précieux numéros de téléphone ont été trouvés, ce qui est un détail important". La source sécuritaire malienne a pour sa part affirmé que "les preuves s'accumulent". "Nous avons plus que des indices, des sous-traitants (ceux qui enlèvent des otages pour le compte d'un groupe armé, NDLR) actuellement en prison pour une affaire d'enlèvement d'otages français en 2011, ont également permis de prendre de bonnes pistes dans l'enquête", a-t-elle ajouté.
Le Mali et la France ont promis que tout serait fait pour retrouver les auteurs de l'assassinant de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, journalistes à Radio France internationale (RFI) tués peu après avoir été enlevés à Kidal par un petit groupe d'hommes armés.
Des policiers français sont arrivés lundi à Bamako pour participer à l'enquête sur ces assassinats.
Selon le quotidien français Le Monde qui citait mardi des sources malienne et française, "trois des quatre personnes ayant participé à la prise d'otage (des deux journalistes) ont été identifiées". M. Fabius a toutefois souligné que la décision du président François Hollande de "renforcer" le contingent militaire à Kidal "ne remet pas en cause le calendrier général de présence puis de réduction de présence des forces françaises".
Les corps des deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, sont arrivés mardi à Paris. François Hollande s'était déplacé à l'aéroport de Roissy pour rencontrer dans la discrétion les familles venues accueillir les cercueils.
Une minute de silence a été observée à l'Assemblée nationale en début d'après-midi.
Les circonstances et l'identité des auteurs du rapt et du meurtre des journalistes à Kidal, berceau des Touareg et de leur rébellion à 1.500 km au nord-est de Bamako, restent à élucider.
Les journalistes sortaient le 2 novembre du domicile d'un représentant local de la rébellion touareg, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qu'ils venaient d'interviewer, lorsqu'ils ont été enlevés par des agresseurs parlant tamashek, la langue des Touareg.