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«Au moins douze personnes sont mortes et 25 ont été blessées», a déclaré Hassan Iqbal, le chef de l’administration de la ville.
«Il y a de nombreuses personnes prisonnières des décombres après l’explosion qui a détruit environ 10 échoppes», a-t-il ajouté. «Les opérations de secours ont débuté et nous craignons que le bilan s’alourdisse».
Dera Ghazi Khan est située à 500 km au sud-ouest d’Islamabad, non loin de la région frontalière avec l’Afghanistan où l’armée combat les talibans alliés à Al-Qaïda.
Ces derniers sont les principaux responsables d’une vague sans précédent d’attentats qui a fait près de 2.700 morts dans tout le pays ces deux dernières années. Par ailleurs, deux camions-citernes appartenant à la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF) conduite par l’Otan en Afghanistan, ont été incendiés hier par des inconnus, dans la province du Balouchistan, dans le sud-ouest du pays, ont rapporté les médias pakistanais.
Selon ces sources, qui citent des sources policières, ces deux camions-citernes transportaient du fioul pour les troupes de l’OTAN, déployées en Afghanistan, avant d’être incendiés dans la banlieue de Quetta, la capitale de la province du Balouchistan.
A l’arrivée de la police sur le lieu de l’incendie, situé sur la route menant à Chaman, une ville près de la frontière avec le Pakistan, les conducteurs et les nettoyeurs à bord des deux camions-citernes n’ont pas été retrouvés, a fait savoir une source policière pakistanaise.
Les attaques contre les camions-citernes et les fourgons transférant des produits de Karachi, une ville portuaire pakistanaise, aux troupes de l’Otan sont fréquentes. A noter également que le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU) Ban Ki-Moon a déclaré qu’il prévoyait de prolonger de trois mois la période d’enquête sur l’assassinat de l’ex-Premier ministre pakistanaise, Benazir Bhutto.
Dans une déclaration à des médias, Ban Ki-moon a expliqué que, pour mener plus d’investigations, la commission de l’ONU chargée d’enquêter sur cette affaire, avait demandé de prolonger de trois mois la durée d’enquête sur l’assassinat de Bhutto, qui expirera la fin de l’année en cours.
« La commission de l’ONU a besoin de plus de temps pour mener à bien son travail d’enquête sur l’assassinat de Bhutto », a déclaré le chef de l’ONU.
La commission onusienne chargée d’enquêter sur cet assassinat, conduite par l’ambassadeur chilien à l’ONU Heraldo Munoz, avait, rappelle-t-on, entamé en juillet dernier son enquête officielle.