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La télévision d’Etat a diffusé des images du jeune dirigeant, qui aurait une trentaine d’années, assis au centre d’une tribune sous une vaste fresque rouge représentant un drapeau orné d’un portrait souriant de son père.
Manquait toutefois à la tribune une personnalité de choix, sa tante Kim Kyung-hui, sœur de Kim Jong-il et épouse de Jang. Avec son mari, elle formait il y a peu encore le couple le plus puissant au sein du régime nord-coréen. La Corée du Nord a connu de nombreuses purges durant ses 65 années d’existence depuis sa création par Kim Il-sung, grand-père de Kim Jong-un, mais il est rare qu’une disgrâce touche un dignitaire aussi éminent que Jang et de manière aussi publique, soudaine et spectaculaire.
Dans les jours précédant le deuxième anniversaire de la mort de Kim Jong-il, la chute de cet oncle a été accompagnée d’une campagne de propagande insistant sur la poursuite par le jeune Kim de l’oeuvre de son père. En à peine deux ans, Kim Jong-un a pourtant déjà mis à l’écart la quasi-totalité de la vieille garde du régime pour la remplacer par des personnalités plus proches de sa génération.
Il a déjà remplacé à quatre reprises le chef d’état-major de l’Armée populaire de Corée (APC) alors que le poste avait changé trois fois de mains durant les 17 années de pouvoir de son père.
Ses thuriféraires mettent en parallèle la construction accélérée d’une station de ski près de Wonsan, sur la côte orientale du pays, et sa rapide ascension vers le pouvoir pour mettre en valeur ce qui est présenté comme une caractéristique propre au jeune dirigeant: la réalisation rapide d’un projet ou d’un objectif.