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"Le nombre de personnes tuées par des tirs, des bombardements, lors d'exécutions sommaires et d'accrochages entre rebelles et soldats mercredi dans les localités d'Al-Sanamein and Ghabagheb se monte à 57, selon un nouveau bilan", affirme l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Il s'agit de 16 rebelles, 12 soldats gouvernementaux, sept femmes, six enfants et 16 autres civils. Un premier bilan faisait état de 45 morts.
Les rebelles ont récemment pris le contrôle dans le sud du pays d'une bande de 25 km allant de la Jordanie à la ligne de cessez-le-feu avec Israël sur le plateau du Golan.
Dans le nord syrien après neuf mois de combats, la rébellion tient plus de la moitié d'Alep. Deux courants se partagent la gestion de cette zone "libre": les jihadistes tiennent le haut du pavé, suivis par les combattants soutenus par la Coalition de l'opposition. Seul un tiers nord-ouest de la capitale économique est encore tenu par l'armée, ainsi qu'une partie du cœur historique de la ville autour de la citadelle, les rebelles resserrant leur étau autour de l'armée sur un arc reliant le nord-est au sud-ouest.
Les trois plus importantes forces rebelles y sont le Front Al-Nosra et Ahrar al-Cham, deux mouvements jihadistes implantés dans toute la Syrie, ainsi que Liwa al-Tawhid, un patchwork de brigades de déserteurs de l'armée et de civils ayant pris les armes.
Liwa al-Tawhid revendiquant 8.000 combattants, est présent sur tous les fronts de la ville, tandis qu'Al-Nosra et Ahrar al-Cham combattent autour des bases militaires pour y prendre des munitions.
Aucun d'eux ne se réclame de l'Armée syrienne libre (ASL) chapeautée par des officiers déserteurs basés en Turquie.
Al-Nosra s'est démarqué de l'annonce de parrainage faite par la branche irakienne d'Al-Qaïda mais son chef, Abou Mohammed al-Joulani, a dit "prêter allégeance à cheikh Ayman al-Zawahiri", le numéro un du réseau extrémiste.
Le Front est placé par Washington sur sa liste des organisations terroristes.
Les chefs connus d'Ahrar al-Cham sont en revanche tous Syriens. Ahrar al-Cham appartient au Front islamique syrien, une coalition salafiste regroupant onze organisations qui sont favorables à un Etat islamique. Ils n'ont aucune affiliation internationale.