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L’approvisionnement du marché en céréales se déroule dans des conditions normales

Le renouvellement des stocks intérieurs couvre les besoins de 3 à 4 mois environ


Libé
Jeudi 24 Décembre 2020

L’approvisionnement du marché en céréales se déroule dans des conditions normales
En dépit de la production nationale limitée de la campagne précédente, l’approvisionnement du marché national en céréales se déroule dans des conditions normales, a affirmé la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).

Une évolution rendue possible grâce, notamment, aux mesures de suspension des droits de douane, a-t-elle souligné dans sa note de conjoncture du mois de décembre 2020 (N°286) dont nous avons évoqué les principaux points dans une précédente édition.

A en croire cette direction relevant du ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, la cadence actuelle des approvisionnements a permis de renouveler en permanence les stocks intérieurs couvrant une période d’environ 3 à 4 mois des besoins.

Pour ce qui est de l’activité de transformation industrielle des céréales, la DEPF a assuré qu’elle « se situe à des niveaux habituels couvrant l’ensemble des besoins des consommateurs en produits, particulièrement les farines et les semoules ».

Comme l’a relevé en novembre dernier le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, « les importations sont régulièrement réalisées en quantités et en qualité suffisantes permettant de répondre aux besoins en céréales de l’industrie nationale de transformation (minoteries et semouleries industrielles, fabricants d’aliments composés, …) ».

Dans sa note de conjoncture du mois en cours, la DEPF a également soutenu que les dernières pluies qui ont caractérisé le mois de novembre 2020 et celles attendues au mois de décembre devraient permettre « une accélération du rythme des emblavements des grandes cultures d’automne, notamment au niveau des céréales ».

Selon la même source, « ce rythme pourrait atteindre 1 million d’hectares par semaine à l’instar des campagnes agricoles similaires, permettant ainsi de rattraper le retard accumulé depuis le début de la campagne ».

Selon les statistiques publiées récemment par l’Agence nationale des ports (ANP), les importations des céréales se sont chiffrées à 8,8 millions de tonnes au terme des onze premiers mois de l’année 2020, marquant ainsi une forte progression de 37,2% par rapport à la même période de l’année précédente.

La répartition de ce trafic par port fait ressortir une forte concentration de cette activité au port de Casablanca avec 5,1 millions de tonnes, représentant environ 57,4% du trafic global des céréales, a noté le régulateur portuaire dans une note de synthèse.

Selon la même source, les chiffres font également état d’une hausse globale des importations en cette denrée dans l’ensemble des ports gérés par l’Agence. A savoir: Jorf lasfar (+30%), Casablanca (+29,1%), Agadir (+40,9%), Nador (+144,6%) et Safi (+113,2%) ».

Selon une enquête des rendements des céréales réalisée par la Direction de la stratégie et des statistiques du département de l’agriculture, la production définitive des trois céréales principales au titre de la campagne 2019-2020 est estimée à 32 millions de quintaux.

D’après l’enquête, qui a permis de collecter près de 6400 observations sur les rendements des champs de céréales dans les différentes régions du Royaume, la production céréalière a accusé « une baisse de 57% en comparaison avec une année moyenne sous le Plan Maroc Vert (75 millions de quintaux) et une baisse de 39% par rapport à la campagne précédente qui était une année moyenne pour la production des céréales (52 millions de quintaux) ».

Dans une note rendue publique en septembre dernier, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts a ajouté que « la superficie céréalière semée au titre de cette campagne est de 4,34 millions de Ha ». Et de préciser que, par espèce, la production céréalière se présente comme suit : 17,7 millions Qx de blé tendre ; 7,9 millions Qx de blé dur et 6,4 millions Qx d’orge.

Dans un rapport publié au début de ce mois, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a annoncé que l’indice FAO des prix des céréales s’est inscrit en hausse de 2,5% à l’échelle mondiale par rapport à octobre et a atteint une moyenne supérieure de 19,9% à celle enregistrée en novembre 2019.

Dans ce document, l’agence onusienne a ajouté que « les prix à l’exportation du blé ont augmenté, face à des perspectives de récolte moins bonnes en Argentine ». En cause : l’ajustement à la baisse des prévisions de production aux Etats-Unis d’Amérique et en Ukraine ainsi que des quantités importantes achetées par la Chine.

Alain Bouithy


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