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La libération de Tombouctou et de Gao fin janvier par les soldats français a été accueillie comme une victoire et saluée par des scènes de liesse d'une population soumise pendant des mois à une stricte application de la loi islamique, la charia.
L'opération Serval a non seulement marqué un brutal arrêt dans la progression des islamistes mais a également provoqué leur repli militaire.
Les morts annoncées, mais non confirmées, d'Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar, deux chefs d'Aqmi originaires d'Algérie, ont été perçues comme des coups durs portés à l'insurrection.
Ces succès de l'ancienne puissance coloniale n'ont toutefois pas été suffisants pour désorganiser la résistance, voire pour la contraindre à capituler, sans doute en raison d'un long travail d'implantation qui se révèle aujourd'hui fructueux.
La force des islamistes est, certes, d'avoir étendu leur réseau à de nombreux pays mais aussi d'avoir tissé des liens avec les populations locales, vivant dans des communautés isolées, au moyen d'échanges de biens et de services.
A Gao, les rebelles se sont attiré la sympathie des gens en promettant de remplacer un gouvernement central trop éloigné de leurs préoccupations et qui les avait abandonnés et de respecter leur pratique modérée de l'islam.
Des cartes d'identité saisies à Gao montrent qu'un islamisme noir s'est constitué et est venu élargir une implantation surtout cantonnée à l'Afrique du Nord.
Les combattants sont désormais originaires du Togo, du Burkina Faso, du Niger tout autant que de Tunisie et d'Algérie et sont recrutés au sein de la jeunesse dans ces pays touchés par la pauvreté et l'absence de perspectives.

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