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Cette rencontre, suivie d’un débat, a permis à l’audience d’échanger avec les trois invités sur la question du passage du roman au film et des expériences particulières vécues par le réalisateur et l’écrivain. Pour le réalisateur du film "Les ailes de l’amour", le FICLS est une occasion pour rencontrer les auteurs et un moment propice d’échange avec les autres réalisateurs présents, afin de connaître leurs visions en termes d’adaptation lors de la réalisation des projets cinématographiques.
"J’ai le plaisir d'être invité à la première édition du FICLS, qui traite de la relation entre la littérature et le cinéma afin de discuter de mon film "Les ailes de l’amour", une adaptation du roman "Morceaux de choix: Les amours d'un apprenti boucher" de Mohamed Nedali, a confié M.Laraki à la MAP. De l'avis du réalisateur marocain, toutes ses réalisations ont été personnellement écrites ou coécrites, par contre "Les ailes de l’amour", projeté dans le cadre du FICLS, a été une "expérience riche d’adaptation avec l’accord et sans l’intervention de Mohamed Nedali".
Pour sa part, l’écrivaine camerounaise Evelyne Mpoudi Ngolé a évoqué l'adaptation pour le grand écran de son livre "Petit Jo, enfant des rues", une oeuvre qui relate l'histoire d’un enfant métisse abandonné à l'âge de 7 mois qui va ensuite devenir une victime de la cruauté de son environnement et du rejet de la société. "Parmi ces enfants de rue abandonnés, il y a un enfant issu d'une famille aisée, révolté par l’hypocrisie de la société et les problèmes familiaux", a expliqué cette enseignante à la retraite, en soulignant que son oeuvre est un appel urgent afin de lancer un débat ouvert sur la question des enfants des rues, qui est un fléau reflétant les insuffisances de la société et les dérives humaines.