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Opérationnel depuis samedi 1er novembre, le nouveau dispositif est doté d’un budget d’environ 3 millions d'euros par mois, essentiellement destiné à prendre en charge la location des moyens mis à disposition.
En plus de 65 officiers détachés par les Etats membres, 21 navires, quatre avions et un hélicoptère proposés par huit pays de l'Union européenne participent à cette opération, confiée à l'Agence européenne de surveillance des frontières (Frontex).
Contrairement à l’opération italienne qui œuvrait jusqu’aux côtes libyennes, le dispositif européen se limitera aux eaux territoriales européennes. Ce qui fait dire à ses détracteurs que « Triton » ne fait pas le poids et ne saurait se substituer au dispositif italien dont les missions étaient plus diversifiées (recherche, sauvetage et surveillance). Dans ce cas, il va falloir faire évoluer les missions de la nouvelle opération.
Quoi qu’il en soit, cette opération ne fait pas l'unanimité en Europe y compris en Italie où certains partis dénoncent une forme d’incitation à l'immigration. Une crainte également partagée par la Grande-Bretagne qui évoque une attraction involontaire devant inciter les migrants à prendre de plus en plus de risques.
Lancée il y a tout juste un an, au lendemain de la catastrophe maritime de Lampedusa qui avait coûté la vie à 366 migrants en octobre 2013, l’opération « Mare Nostrum » a permis de secourir des milliers de vies humaines en Méditerranée.
Selon les autorités italiennes, les patrouilles des navires participant à cette opération ont pu secourir quelque 150.000 migrants en mer et interpeller 351 passeurs en une année d’exercice.
Rappelons toutefois qu’en débit de nombreux sauvetages réalisés dans le cadre de l’opération « Mare Nostrum », plus de 3.300 migrants ont tout de même péri en Méditerranée durant cette année.











