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La diplomatie européenne, avec ses 27 membres, est certes "ambiguë" et "complexe", a reconnu l’ancien viceprésident du Sénat. Néanmoins, s’agissant de la question du Sahara, "il faut que l’Europe aille vers plus de clarté et qu’elle participe à la résolution d’un conflit qui n'a que trop duré", a-t-il préconisé. Car, de son point de vue, "la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara permettra l’instauration d’une paix juste et durable dans la région". D’ailleurs, au regard des efforts déployés par le Maroc et les investissements extrêmement importants qui ont été faits au Sahara, "la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur ce territoire serait un geste très significatif qui contribuerait effectivement à la paix dans la région", a-t-il fait remarquer.
Hervé Marseille, qui s’est déjà rendu dans la ville de Dakhla dans le cadre d’une visite du groupe d’amitié FranceMaroc au Sénat, conduit par le président Christian Cambon, affirme qu’il est témoin des efforts déployés par le Maroc en termes de développement socioéconomique de la ville. "A Dakhla qui est, d’ailleurs, très bien équipée, on voit les efforts en matière de route, de santé, d’infrastructures… C’est une ville qui est en train de se développer pleinement, que ce soit en ce qui concerne l’activité économique ou le tourisme", pour le plus grand bien de la population, s’est félicité l'ancien vice-président du Sénat français. Et de noter que "la région autour de Dakhla est extrêmement porteuse pour l’avenir puisque c’est un hub entre l’Europe et l’Afrique. Il y a déjà beaucoup d’investissements réalisés, sans oublier les nombreux atouts dont dispose la région pour devenir un véritable relais de croissance avec des retombées extrêmement positives pour les populations qui n’aspirent qu’à la paix et à bénéficier du développement économique et social», a soutenu le sénateur français. Selon Hervé Marseille, la résolution du conflit artificiel autour du Sahara contribuera également à instaurer la paix et la sécurité dans la zone stratégique sahélo-saharienne. Alors que l’engagement militaire de la France au Sahel est actuellement en débat au Parlement français, le sénateur Marseille préconisant qu’"à l’évidence, il faut stabiliser cette région" et que le rôle du Maroc y est essentiel. "Le partenariat de la France avec le Maroc est indispensable puisque nous avons avec le Royaume non seulement des relations d’amitié historique mais également un partenariat extrêmement important concernant la lutte contre le terrorisme dans laquelle le Maroc joue un rôle majeur". Donc, "il est extrêmement important que nous puissions développer ce partenariat avec le Maroc, qui fait déjà beaucoup», a-t-il plaidé.
"Il est vrai que la France déploie des efforts importants en Afrique, au Sahel notamment pour essayer de repousser le terrorisme et d’instaurer la paix dans la région, mais il est indispensable d’approfondir encore davantage notre partenariat avec le Maroc", a-t-il préconisé. Evoquant la relation France-Maroc, aussi bien sur le plan politique qu'économique, le sénateur français a rappelé leur profondeur stratégique. "La France a des relations très anciennes avec le Maroc. Il y a des liens très étroits qui nous permettent d’avoir une présence importante au Maroc avec de grandes entreprises, en participant au développement de la région de Tanger et son port, mais aussi en matière ferroviaire avec le TGV qui a été installé et qui est un signe de modernité voulu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI", a-t-il relevé, estimant qu’autour de Dakhla, un véritable pôle de développement extrêmement important a été développé.
Après avoir salué la qualité des infrastructures et les investissements extrêmement importants déployés dans le Sud marocain, le sénateur français a souligné l’impératif de continuer à développer cette région, indiquant que la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara y constituerait un élément important. "La France a une part importante à consacrer dans cet effort parce que c’est un vecteur de développement, notamment pour les relations entre la France, le Maroc et l’Afrique", a conclu le président du groupe Union centriste au Sénat français.