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L'Union africaine estime qu'elle a été suffisamment patiente. Il y a un mois environ, elle a exigé l'application des accords de Maputo sous peine de sanctions ciblées. Et le 9 mars dernier, elle a même précisé le contenu de ces sanctions.
Elle sanctionne donc Andry Rajoelina et son camp : cent neuf personnes en tout, parmi lesquelles les membres du gouvernement, de hautes autorités, quelques généraux et officiers supérieurs des forces armées et des magistrats identifiés par un groupe d'experts de l'Union africaine.
Les mesures prises par l'Organisation prévoient des interdictions de voyager, un gel des avoirs financiers et des refus d'accréditations devant des organisations internationales.
Ramtane Lamamra, le commissaire de l'Union africaine chargé de la Paix et de la sécurité, précise que le dispositif pourra être allégé, suspendu, ou au contraire renforcé suivant l'attitude adoptée par le camp Rajoelina.
Quant à l'efficacité de ces sanctions de l’Union africaine, un bon connaisseur du dossier juge que ces mesures ne sont peut-être pas les plus adaptées à une île plutôt tournée vers l'Asie que vers le continent africain.