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L'Opéra du Caire va offrir pour la première fois un concert sous forme d'hologramme, faisant revenir d'entre les morts l'icône égyptienne Oum Kalthoum le temps d'une soirée, a annoncé samedi son directeur Magdy Saber. C'est "la première fois que l'Opéra du Caire a recours à l'holographie", a dit à l'AFP M. Saber, précisant que le concert aura lieu le 6 mars.
Véritable star de la musique arabe classique, Oum Kalthoum est une chanteuse égyptienne dont la carrière s'est étendue des années 20 aux années 70. Des taxis aux cafés, en passant par les foyers, sa voix --un contralto profond-- résonne encore aujourd'hui aux quatre coins du monde arabe. Le passage holographique durera "12 à 15 minutes et les chanteuses May Farouk et Riham Abdel Hakim interpréteront les plus grands titres" de la légende arabe, a précisé le directeur.
"Nous avons choisi Oum Kalthoum pour encourager un retour à l'authenticité et à notre véritable identité", a souligné Mohamed Mounir, l'un des responsables de l'Opéra. "L'utilisation de nouvelles technologies vise à attirer les nouvelles générations (...) et à les rattacher à leur histoire", a renchéri M. Saber.
Autant d'allusions à peine masquées aux chanteurs de "mahraganat", un genre de musique électro populaire en Egypte --notamment auprès des jeunes-- et interdit mi-février par le syndicat des musiciens égyptiens, dépendant du ministère de la Culture égyptien, en raison de paroles jugées indécentes. "Nous prévoyons d'organiser le même genre d'événements pour rendre hommage à d'autres chanteurs classiques tels que Mohamed Abdel Wahhab ou Abdel Halim Hafez", deux contemporains d'Oum Kalthoum, a ajouté M. Saber.
Surnommée l'Astre de l'Orient ou encore la Quatrième pyramide, Oum Kalthoum était déjà apparue sur scène deux fois l'an dernier grâce au même procédé technologique, d'abord en Arabie saoudite puis à Dubaï. Son répertoire aux mélodies et aux textes ciselés a traversé les âges et les frontières du monde arabe.
Véritable star de la musique arabe classique, Oum Kalthoum est une chanteuse égyptienne dont la carrière s'est étendue des années 20 aux années 70. Des taxis aux cafés, en passant par les foyers, sa voix --un contralto profond-- résonne encore aujourd'hui aux quatre coins du monde arabe. Le passage holographique durera "12 à 15 minutes et les chanteuses May Farouk et Riham Abdel Hakim interpréteront les plus grands titres" de la légende arabe, a précisé le directeur.
"Nous avons choisi Oum Kalthoum pour encourager un retour à l'authenticité et à notre véritable identité", a souligné Mohamed Mounir, l'un des responsables de l'Opéra. "L'utilisation de nouvelles technologies vise à attirer les nouvelles générations (...) et à les rattacher à leur histoire", a renchéri M. Saber.
Autant d'allusions à peine masquées aux chanteurs de "mahraganat", un genre de musique électro populaire en Egypte --notamment auprès des jeunes-- et interdit mi-février par le syndicat des musiciens égyptiens, dépendant du ministère de la Culture égyptien, en raison de paroles jugées indécentes. "Nous prévoyons d'organiser le même genre d'événements pour rendre hommage à d'autres chanteurs classiques tels que Mohamed Abdel Wahhab ou Abdel Halim Hafez", deux contemporains d'Oum Kalthoum, a ajouté M. Saber.
Surnommée l'Astre de l'Orient ou encore la Quatrième pyramide, Oum Kalthoum était déjà apparue sur scène deux fois l'an dernier grâce au même procédé technologique, d'abord en Arabie saoudite puis à Dubaï. Son répertoire aux mélodies et aux textes ciselés a traversé les âges et les frontières du monde arabe.