
-
Détention de Sansal: Ses filles "impuissantes" en République tchèque
-
Le président Trump s'émeut de la faim à Gaza, où Israël poursuit ses frappes meurtrières
-
L'Inde veut que le FMI cesse ses prêts au Pakistan : Islamabad dénonce un appel "désespéré"
-
Pourparlers sur l'Ukraine : Pour le chef de l'Otan, Poutine a fait une "énorme erreur"
"Il reste encore du travail pour s'assurer que la liste des sites officiels transmise par le gouvernement syrien est exhaustive et que le processus est en bonne voie, en particulier la phase de destruction, qui semble très compliquée", a déclaré Samantha Power après une réunion du Conseil de sécurité consacrée aux armes chimiques syriennes.
La Syrie a transmis à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) un document de 700 pages dans lequel le gouvernement de Bachar al-Assad s'engage à la destruction intégrale du stock de 1.000 tonnes d'agents chimiques et de 290 tonnes d'armes chimiques du pays. Les experts américains continuent d'étudier ce document "extrêmement technique", a ajouté la diplomate.
Fin octobre, toutes les armes chimiques syriennes ont été placées sous scellés et les sites de production ont été déclarés inutilisables par l'OIAC.
Les Etats-Unis ont applaudi la mise sous scellés, estimant que l'arsenal chimique serait détruit dans les délais prévus, d'ici à la fin juin 2014. L'ambassadrice américaine a répété que Bachar al-Assad n'était pas légitime pour diriger la Syrie malgré sa promesse de détruire toutes les armes chimiques.
Un responsable d'un pays occidental a quant à lui estimé que des "doutes" existaient quant au fait de savoir si Damas avait bien déclaré la totalité de ses armes chimiques. "Mais nous allons laisser l'OIAC faire son travail", a-t-il dit.
Par ailleurs, les discussions mardi à Genève entre l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi et représentants russes et américains ont à nouveau échoué à fixer une date pour une conférence Genève-2 afin de trouver une issue politique au conflit syrien.
M. Brahimi a évité d'énumérer les points de divergences qui n'ont pas permis un accord mais a souligné que "l'opposition syrienne est divisée et n'est pas prête".
"L'opposition est l'un des problèmes", a-t-il déclaré. "Il doit y avoir deux délégations pour la Syrie à Genève-2, le gouvernement et l'opposition", a répété le vétéran de la diplomatie algérienne et onusienne.
Il a exprimé "l'espoir" qu'une date puisse être fixée "pour avant la fin de l'année" et a annoncé une nouvelle réunion tripartite à Genève le 25 novembre. "Un travail intensif a été accompli et nous espérons la conférence d'ici à la fin de l'année", a-t-il dit.
Il a souligné avoir demandé à l'opposition syrienne "de venir avec une délégation crédible". "Les différentes composantes de l'opposition syrienne sont en contact les unes avec les autres, c'est une des choses qu'ils doivent décider", a-t-il dit.