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Lors d'une conférence de presse dans la capitale libyenne, M. Rasmussen a néanmoins estimé que "ce qui s'est passé en Libye avait envoyé un signal très clair aux dictateurs du monde entier" .
Sur le terrain, sept civils ont été tués, au lendemain de la mort déjà de sept d'entre eux dans la dispersion de manifestations réclamant le gel par la Ligue arabe de l'adhésion de la Syrie. Cinq ont été tués par balles à Homs (centre), un des foyers de la contestation, un à Harasta, près de Damas, et un autre ainsi qu'un déserteur dans la province de Hama (nord), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni. Des dizaines d'étudiants ont défilé par ailleurs à l'université de Qalamoune dans la province de Damas pour réclamer le départ du président syrien, ainsi qu'à l'Université de Deraa (sud), où les forces de sécurité ont tiré à balles réelles et arrêté des étudiants, selon la même source. Le régime syrien, qui ne reconnaît pas l'ampleur de la contestation et attribue les violences dans le pays à des "gangs terroristes", ne cesse de réprimer les protestataires. Plus de 3.000 personnes ont péri depuis le 15 mars, selon l'ONU. L'insurrection populaire tend désormais à se transformer en conflit armé avec la multiplication des affrontements entre soldats, membres des forces de sécurité et déserteurs, qui ont fait des dizaines de morts ces derniers jours. Pendant ce temps, à Damas, un comité national a commencé ses travaux lundi "pour élaborer un projet de nouvelle Constitution pour la Syrie", a indiqué l'agence officielle Sana.
L'élaboration d'une nouvelle Constitution était l'une des principales revendications de l'opposition au début du mouvement de contestation, mais les opposants exigent désormais le départ du président syrien.