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Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a estimé que la conférence de Genève serait "la meilleure occasion (...) de former un gouvernement de transition d'un commun accord". Mais peu d'analystes croient en la possibilité de mettre fin rapidement à un conflit qui dure depuis deux ans et demi, a fait plus de 100.000 morts et forcé à l'exil près de trois millions de personnes.
En effet, la liste des participants à la conférence n'est pas encore établie, les grandes puissances restent divisées et impuissantes à mettre un frein aux combats, tandis que l'hostilité demeure très vive entre le régime de Bachar al-Assad et une opposition profondément morcelée.
La conférence de paix sur la Syrie, prévue par l'ONU le 22 janvier, "va se tenir" entre les représentants du régime, sans le président Bachar al-Assad, et avec l'opposition modérée, a déclaré mardi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.
"Genève-2 va se tenir, mais je rappelle que l'objet de Genève-2, ce n'est pas d'avoir une conversation de café du commerce sur la Syrie, c'est un consentement mutuel entre les représentants du régime - sans Bachar - et l'opposition modérée (pour) arriver à faire un gouvernement de transition doté de tous les pouvoirs", a dit le ministre.
Pour sa part, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a estimé que la conférence de Genève serait "la meilleure occasion (...) de former un gouvernement de transition d'un commun accord".
Le médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi rencontrera une nouvelle fois le 20 décembre des responsables russe et américain pour préparer la conférence, et en particulier pour en choisir les participants.
La participation de l'Iran est par ailleurs contestée car Téhéran n'a pas entériné formellement une déclaration adoptée à Genève en juin 2012 par les grandes puissances. Cette déclaration envisage un gouvernement de transition en Syrie et, pour l'ONU et les Occidentaux, elle doit former la base des discussions à la conférence du 22 janvier.
Sur le terrain, les jihadistes du Front al-Nosra, affilié à al-Qaïda, ont annoncé l'exécution de deux soldats et de trois "collaborateurs" avec le régime syrien, près de Damas, selon un communiqué publié sur des sites jihadistes.
Les combattants de l'opposition syrienne, y compris ceux d'al-Nosra, tentent d'enrayer l'avancée des troupes loyales dans la province de Damas.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les rebelles se sont emparés entre samedi et lundi de petits villages et de postes de contrôle militaires. Des dizaines de personnes ont été tuées dans les deux camps.