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"Nous lançons un appel urgent à tous les Etats pour qu'ils s'abstiennent de renvoyer de force toute personne originaire des régions du Burkina Faso où une crise est en cours", a déclaré la directrice de la protection internationale au HCR, Elizabeth Tan, lors d'un point de presse régulier à Genève.
"Cet avis reste en place jusqu'à ce que les conditions de sécurité, d'Etat de droit et de droits humains se soient considérablement améliorées, permettant des retours sûrs et dignes au Burkina Faso", a-t-elle ajouté.
Elle a indiqué que le HCR avait observé "des retours forcés depuis le Ghana".
Le 13 juillet, les autorités burkinabées ont indiqué que plus de 500 de leurs compatriotes, dont de nombreuses femmes et leurs enfants, sont arrivés dans le sud du Burkina Faso après avoir été expulsés du Ghana voisin.
"Ces compatriotes ont été refoulés par la partie ghanéenne sans vraiment une information officielle de sa part", a indiqué la ministre de la Solidarité nationale, Nandy Some Diallo.
Le Burkina Faso est confronté sur une grande partie de son territoire à des attaques jihadistes régulières qui poussent les populations à fuir.
"La situation sécuritaire au Burkina Faso continue de se détériorer et le HCR est gravement préoccupé par l'insécurité généralisée et les violations des droits humains perpétrées contre les civils", a indiqué Mme Tan.
"Il s'agit notamment de meurtres, de disparitions forcées, de torture et d'enlèvements", a-t-elle poursuivi.
Le HCR estime que 4,7 millions de personnes à travers le pays ont maintenant besoin d'aide humanitaire, soit 20% de la population du pays.
Plus de 2 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du Burkina Faso, ce qui, selon le HCR, en fait l'une des pires crises de déplacement interne sur le continent africain.