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"Nous devons nous adapter pour ne pas mettre indûment en danger notre personnel", a-t-il expliqué à des journalistes sous couvert de l'anonymat. "Nous devrons réduire certainement les patrouilles et nous l'avons déjà fait".
Il a confirmé que des négociations étaient toujours en cours pour obtenir la libération des observateurs, membres de la Force de l'observation du désengagement sur le Golan (FNUOD), et que ceux-ci étaient des Philippins.
"Nous utilisons tous les canaux pour communiquer avec le gouvernement syrien et avec l'opposition mais rien n'a bougé pour l'instant", a expliqué ce responsable. Il a indiqué que l'ONU "n'avait pas une idée claire pour l'instant" des éventuelles demandes des ravisseurs.
Le Conseil de sécurité a prévu de se réunir vendredi matin à huis clos pour évoquer les derniers développements de la situation.
Une parole-parole du département des opérations de maintien de la paix a indiqué par ailleurs que les observateurs qui ont été capturés "portaient des armes légères pour se défendre".
Dans le premier rapt du genre depuis le début du conflit il y a près de deux ans, des rebelles ont enlevé 21 observateurs philippins de la Force de l'ONU chargée depuis 1974 de faire respecter un cessez-le-feu entre Israël et la Syrie sur le plateau du Golan (sud), occupé en grande partie par l'Etat hébreu.
La Brigade des martyrs de Yarmouk, le groupe rebelle qui les détient, a affirmé à l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qu'il exigeait, pour les libérer, le retrait de l'armée syrienne de Jamla, situé à 1,5 km de la ligne de cessez-le-feu sur le Golan.