-
Le risque géopolitique pèse sur la stabilité financière dans la zone euro
-
Selon Xi et Poutine. L'axe Pékin-Moscou, facteur de "stabilité" et de "paix"
-
Les Etats-Unis annoncent avoir arrimé la jetée provisoire à Gaza, prête à recevoir de l'aide
-
Cinq soldats israéliens tués par des "tirs amis" lors de combats dans le nord de Gaza
-
En Indonésie, le bilan des inondations s'alourdit à 41 morts
Washington a entrouvert lundi la porte à la participation de la République islamique à "Genève II", mais à condition que Téhéran avalise la déclaration de Genève du 30 juin 2012, qui appelle notamment à la formation d'un gouvernement de transition à Damas.
La porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté mardi soir toute condition préalable à l'intégration de Téhéran au processus diplomatique visant à mettre fin à la guerre civile en Syrie.
"Si notre participation est utile à la recherche d'une solution (pacifique), il serait inacceptable de poser des conditions à l'invitation de la République islamique d'Iran et nous n'accepterons aucune condition", a dit Marzieh Afkham,citée par la chaîne officielle Press TV.
La porte-parole a ajouté que le fait de maintenir l'Iran àl'écart "priverait les négociations du rôle constructif deTéhéran".
L'Iran est l'un des principaux soutiens militaires du régime du président syrien Bachar Al-Assad, auquel il fournit des armes et des conseillers mais aussi l'appui crucial de son allié du Hezbollah libanais.
Par ailleurs, deux obus de mortiers se sont abattus mercredi sur le siège de la Banque centrale à Damas, provoquant des dommages mais pas de victimes, selon un témoin.
"Deux obus ont frappé la Banque centrale vers 07H40 locales (04H40 GMT)", a indiqué à l'AFP un témoin résidant dans le centre de Damas qui a requis l'anonymat.
Un obus s'est écrasé sur le toit du bâtiment, situé sur la place Sabaa Bahrat, et un autre est tombé sur le parking de la banque, a précisé le témoin qui n'a pas fait état de victime.
Les rebelles qui combattent le régime de Bachar Al-Assad ont établi une série de bases à la périphérie de la capitale à partir desquelles ils tirent régulièrement des obus et des roquettes sur le centre-ville.
Dimanche, au moins huit personnes ont été tuées par des obus tombés sur Qassaa, un quartier chrétien de la Vieille ville de Damas, selon l'agence officielle Sana.
Le mois dernier, une femme a été tuée par une roquette tirée sur le consulat irakien à Damas.