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Les attentats n’ont pas été revendiqués, mais l’Etat islamique d’Irak, branche d’Al-Qaïda dans le pays, mène régulièrement des attaques dans l’espoir de déstabiliser le gouvernement et d’attiser les tensions religieuses.
Kirkouk, une ville du nord du pays que se disputent le gouvernement irakien et la région autonome du Kurdistan, a été la cible de deux attentats au cours desquels au moins 16 personnes ont péri. Lors du premier, le plus sanglant, un kamikaze a fait exploser une voiture piégée. L’attaque s’est produite non loin d’un complexe appartenant au Parti démocratique du Kurdistan (PDK) du président de la région autonome Massoud Barzani.
Un second attentat, également à la voiture piégée, s’est ensuite produit à 500 m de là. Il visait un responsable local du PDK, Mohammed Kamal.
Selon Sadiq Omar Rassoul, chef des services sanitaires de la province, les deux attentats ont fait au moins 16 morts et 190 blessés. Le général de police Sarhad Qader a expliqué que «les explosions ont causé des dégâts majeurs. Nos forces sont à pied d’oeuvre pour retirer les corps ensevelis sous les décombres».
Kirkouk, où cohabitent Arabes, Kurdes et Turkmènes, fait partie d’une bande de territoire que revendiquent aussi bien le gouvernement central irakien que la région autonome du Kurdistan irakien.
Un peu plus au sud, à Touz Khourmatou, deux civils ont été tués dans l’explosion d’une voiture piégée, également conduite par un kamikaze. L’attaque visait des assaïch, des forces de sécurité kurdes, et s’est produite à proximité de locaux de l’Union patriotique du Kurdistan du président irakien Jalal Talabani. Au moins 34 personnes ont été blessées.
A Bagdad, trois attaques distinctes ont fait cinq morts, dont trois policiers.
Cette nouvelle vague d’attentats survient au lendemain de l’assassinat d’Aïfan Saadoune al-Issawi, un député sunnite de la province d’Anbar engagé dans la lutte contre Al-Qaïda aux côtés des milices Sahwa (Le réveil, en arabe). Ses funérailles devaient avoir lieu dans la journée de mercredi. Le pays est secoué par une grave crise politique qui met aux prises le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki et le bloc laïque Iraqiya, membre du gouvernement mais très critique vis-à-vis de M. Maliki.