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Le ministère de l’Intérieur avait pour rappel établi la liste des professionnels autorisés à se déplacer la nuit entre 19h00 et 5h00, et dans laquelle figurent les « cadres des établissements médiatiques publics et des radios privées », tout en excluant les journalistes de la presse écrite et ceux des autres supports en ligne.
Et suite à une lettre adressée par le président du CNP au ministre de l'Intérieur lui demandant de revoir cette décision, ce département a accédé à cette demande et a décidé d’exempter tous les journalistes, titulaires de la carte de presse délivrée par le CNP, de la décision d’interdiction de déplacement nocturne durant cette période, pour qu’ils puissent accomplir leurs obligations professionnelles, selon un communiqué du CNP rendu public ce lundi.
En effet, chaque entreprise de presse présente aux services concernés dans les wilayas et les préfectures une liste contenant les noms des journalistes qui travailleront durant la période de couvre-feu nocturne, accompagnée d’une copie de la carte de presse professionnelle.
Le Conseil national de la presse a, par ailleurs, salué les efforts consentis par le corps professionnel (les éditeurs, les journalistes et les différents groupes travaillant dans le secteur de la presse) pour continuer à exercer cette noble profession dans cette conjoncture difficile marquée par la crise sanitaire, tout en appelant tous les membres de cette profession à poursuivre ces efforts dans le cadre des principes éthiques et professionnels.
Il convient de rappeler que la décision du ministère de l’Intérieur d’exclure certaines catégories de déplacement pendant le couvre-feu nocturne a fortement déplu aux journalistes et au syndicat les représentant, à savoir le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) qui a critiqué ladite décision dans un communiqué rendu public samedi dernier.
Le SNPM a qualifié la distinction entre les journalistes travaillant dans les établissements médiatiques publics et des radios privées et les autres catégories de journalistes de « discriminatoire», étant donné que cette distinction « n'a rien à voir avec le fait que le corps médiatique marocain soit présent sur le terrain aux premiers rangs pour faire face à cette pandémie».
« Le SNPM, qui suit l’évolution de cette pandémie depuis le premier jour en publiant un guide pour couvrir cette épidémie sans précédent, tout en soulignant que les journalistes ne peuvent pas couvrir les événements en observant le confinement sanitaire, car cela est incompatible avec la nature de leur travail, ne peut accepter une telle décision discriminatoire », avait souligné le communiqué du SNPM.