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Prendront part à cette rencontre Naila Sellini, spécialiste de l’exégèse coranique et professeur à l’Université de Sousse, François L’Yvonnet, philosophe, éditeur et secrétaire général de l’Académie de la Latinité de Rio de Janeiro, Abdelkader Retnani, directeur des éditions La Croisée des Chemins, et Touria Yacoubi Arkoun, présidente de la Fondation Mohammed Arkoun pour la paix entre les cultures.
Selon François L’Yvonnet, il y a au moins trois bonnes raisons de lire Mohammed Arkoun.
«La première, c’est que chez Mohammed Arkoun il y a une chose tout à fait remarquable, c’est la présence d’une pensée, qui, tout au long de son œuvre, va connaître une maturation. Le texte, qui est une lecture au pluriel, présente cette pensée à un moment de son déploiement… Aujourd’hui, on ne célèbre pas quelqu’un de mort, c’est une pensée vivante qui vit à travers le résultat admirable de la transmission», explique-t-il. La deuxième raison pour le philosophe est dans le titre même de ce livre : «Lectures» au pluriel. Selon lui, «lire» n’est un acte simple que si on le réduit à sa fonction psychosensorielle. Lire est plutôt un acte complexe, et une lecture plurielle est un travail intellectuel extrêmement particulier qui suppose de mobiliser des savoirs disponibles, explique L’Yvonnet, avant d’ajouter : «L’objet de fond du travail de Mohammed Akroun est d’une certaine façon le résultat de ces approches multiples.»
La troisième et dernière raison, selon le professeur, est en rapport avec la question qui réapparaît aujourd’hui en France, celle de l’islam.
Rappelons enfin que Mohammed Arkoun (1928-2010) était un intellectuel français, d’origine algérienne, philosophe et historien de la pensée islamique. C’était l’une des personnalités les plus influentes dans le monde islamique contemporain. Professeur émérite à la Sorbonne (Paris- III), il enseignait l’"islamologie appliquée", dans diverses universités européennes, américaines et maghrébines.