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Sont en effet attendues à cet exceptionnel rendez-vous musical, les chanteuses Hada Ouaki et Khadija Margoum pour un moment de bonheur dont seules ces deux professionnelles ont le secret. Ces deux grandes pointures proposent aux amateurs de cet art deux soirées hautes en couleurs.
Hada Ouaki et Khadija Margoum se produiront respectivement, vendredi 22 et samedi 23 janvier, à partir de 19h, au Complexe culturel Al Houria à Fès. Deux rendez-vous à ne pas manquer tant il est vrai qu’ils promettent un show propre à cet art, agréable, rythmé et enflammé. Une belle ambiance.
Art musical ancestral, « l’Aïta se décline en différentes facettes en raison de la diversité de ses origines. On le retrouve de la Chaouia au Haouz en passant par les plaines de Zaër. Les Chikhates sont des chanteuses professionnelles qui animent les fêtes familiales et les moussems. Elles racontent des histoires d’amour, d’amitié, de trahison. Tout cela, dans un langage populaire où le texte cède la place à une musique envoûtante », souligne-t-on à l’Institut français. Qui entend rendre hommage à cette tradition, à travers cette manifestation et les chanteuses conviées.
Originaire de Zawit n Ayt Ish’aq (Khénifra), Hadda Ouakki se lance dans la musique à partir des années soixante en animant des fêtes traditionnelles et des soirées privées. Ce n’est qu’en 1969 que sa carrière professionnelle décolle véritablement avec la troupe de Bennaceur Oukhouya.
Grâce à cette collaboration, l’izli amazigh franchit la région du Moyen-Atlas pour aller conquérir l’ensemble des Marocains.
Seule chanteuse du Moyen Atlas à réussir à se faire une place dans le milieu professionnel, Hadda Ouakki l’a été durant plusieurs années
La chanteuse est aujourd’hui considérée comme la grande dame de la chanson tamazight du Moyen Atlas.
«Ce qui caractérise une chanteuse amazighe, c’est cette capacité de passer d’un registre très grave à une voix très aiguë et ce, dans le même couplet. Hadda Ouakki excelle dans cette figure artistique. Elle agrémente également son chant par des timawayins (pluriel de tamawayt). C’est un chant en solo dont les motifs sont inaccessibles aux communs des chanteuses et ne peut être exécuté que par une voix puissante et sûre. Hadda a atteint la parfaite maîtrise de cet exercice », expliquent les organisateurs.
Khadija Margoum compte parmi les rares chanteuses à exceller dans cet art qu’elle a su défendre à de nombreuses occasions, notamment lors des festivals nationaux et internationaux auxquels elle a participé. En compagnie de quelques groupes avant d’en fonder un.
Vendredi 22 janvier : Hada Ouaki
Samedi 23 janvier : Khadija Margoum
Complexe Culturel Al Houria à 19h.