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L'employé qui aurait dû abaisser la barrière d'un passage à niveau dormait au moment où le car scolaire arrivait, a déclaré le gouverneur de la province, Yehya Kechk. L'homme "a bien sûr été arrêté", a-t-il ajouté.
Le directeur adjoint de l'hôpital de Manfalout, le docteur Mohamed Abdel Razek, a déclaré à l'AFP que son établissement avait reçu 51 corps: 47 enfants âgés de 4 à 12 ans, ainsi que le chauffeur, deux surveillants scolaires et un passant. Dix-huit personnes ont également été blessées, selon le gouverneur d'Assiout.
En l'entrée de l'hôpital, des petits cercueils étaient alignés en vue des funérailles.
Cette collision est l'un des accidents d'autocar les plus meurtriers dans le monde au cours des cinq dernières années. Le bus emmenait 60 enfants de classes maternelles et primaires pour une sortie scolaire dans cette région à environ 350 km au sud du Caire.
Des riverains en colère ont bloqué la voie ferrée avec des feux de bois et de pneus, accusant les autorités de négligence et les secours de lenteur.
"Ce n'est pas le premier accident qui arrive sur ce passage à niveau. Nous nous sommes plaints à de nombreuses reprises mais les autorités nous ont ignorés", affirmait un habitant, Moustafa Aboloyoun.
"Il a fallu appeler les ambulances à de nombreuses reprises avant qu'elles ne répondent. En attendant leur arrivée, j'ai dû recouvrir des corps d'enfants avec leurs cahiers", affirmait un adolescent de 17 ans, Shaban Farghaly.
Scènes "terrifiantes"
Un correspondant de la télévision publique a fait état de scènes "terrifiantes" sur le lieu de l'accident, avec les corps d'enfants gisant au sol et recouverts de sang.
Le ministre des Transports, Rachad al-Metini, a présenté sa démission, de même que le chef de l'Autorité des chemins de fer.
Le président islamiste Mohamed Morsi a ordonné au Premier ministre Hicham Qandil, aux ministres de la Défense et de la Santé et au gouverneur d'Assiout "d'offrir toute l'assistance possible aux familles des victimes".