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Ce long-métrage, qui invite le spectateur à se poser des questions existentielles et philosophiques complexes, fait partie de ces films profonds qui rappellent le style de réalisateurs internationaux de référence à l’image d’Andreï Arsenievitch Tarkovski et Ingmar Bergman.
Le film emboîte le pas à certains chefsd'œuvre du cinéma mondial en ce qui concerne la trame, lesscènes et l'esthétique de l’image.
Cette quête de la perfection ne traduit nullement la volonté du réalisateur d'éblouir ou d’impressionner le spectateur mais fait partie intégrante de la composition du film qui prospecte et exprime les pensées et les sentiments intimes des personnages ainsi que les paradoxes et la complexité de l’âme humaine en recourant à la métaphore, au symbole et à l'allusion autant que possible.
Le film, qui dépeint en 120 minutes la déchirure d'un père et l'affliction d'un fils renié, porte une grande charge poétique et esthétique basée sur un langage visuel renouvelé, une capacité technique impressionnante et un traitement audacieux du sujet sur fond d'un silence cruel qui en dit plus long qu’un discours plat et sans âme. Il raconte l’histoire d’un enfant de 10 ans (Slimane) qui n’a jamais connu sa mère qui a disparu dans des circonstances mystérieuses immédiatement après sa naissance.
Le casting de “L’Automne des pommiers” regroupe une panoplie de visages bien connus du cinéma marocain, notamment Fatima Khair, Saad et Mohamed Tsouli, Naima Lemcherki, Hassan Badida,Ayoub Lyousfi et Anas Bajoudi. Sorti en 2020, “L’automne des pommiers” est le 3ème long métrage de Mohamed Mouftakir. Il a remporté le grand prix, le prix de l’image, de la Fédération nationale des cinéclubs et celui de la critique au Festival national du film deTanger.
Il a été également primé lors de la 11ème édition du Festival de Malmo. Mohamed Mouftakir a réalisé son premier long-métrage en 2010 “Pégase” qui a remporté le grand prix du Festival national du film de Tanger ainsi que le prix de la critique, celui de la musique et les prix de la meilleure photo, meilleur son et meilleure interprétation féminine. Pégase a également raflé le prix de la meilleure image au Festival de Dubaï et le grand prix au FESPACO.