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Cette mafia qui possède un registre des plus sanglants au Maroc, continue à massacrer le littoral de la ville avec la scandaleuse complicité de certaines autorités qui ne font rien pour stopper ces actes perpétrés au quotidien. A cet effet, l'association réclame l'ouverture par les services centraux de la Gendarmerie Royale d'une enquête à même de déterminer les dessous de cette «siba» que connaît le centre Baddouza.
Pourtant, les instigateurs de ces actes sont connus par les différents services sécuritaires et judiciaires de la ville qui a perdu beaucoup de ses enfants dans des accidents mortels survenus à cause de l'irresponsabilité et de la barbarie des pilleurs de sable qui prennent la fuite dans leurs camions aux plaques minéralogiques peu visibles.
Le drame écologique et les pertes en vies humaines se poursuivent à Safi qui a perdu le 7 janvier 2012 un ouvrier dont le corps a été découvert dans une carrière non autorisée à Sidi Karam Daif. D'après des sources concordantes, ledit ouvrier est mort d'un coup sur la tête, tandis que l'assassin et le propriétaire du camion n’ont pas été appréhendés. Le 6 décembre 2011, un camion réputé pour son activité dans le domaine du pillage du sable, a heurté un jeune agriculteur qui a perdu ses deux jambes. Le chauffeur et le propriétaire ont été condamnés à deux mois de prison !
Le 23 septembre 2011, un camion chargé de sable s'est renversé sur la route de Sebt Gzoula, l'assistant du chauffeur est mort sur les lieux tandis que le dossier a été vite classé. Le 15 août 2011, un camion qui ne possédait pas de plaque minéralogique visible a tué un jeune motocycliste. Le chauffeur, condamné par la suite à deux mois de prison avec sursis, avait pris la fuite laissant sa victime gisant dans son sang. Le 5 mai 2011, un camion appartenant au réseau mafieux a heurté un grand taxi. L'accident a causé de graves blessures à trois passagers et pourtant le chauffeur a été relâché. Ce sont des dates et des actes qui ne reflètent qu'une petite partie du bilan catastrophique des activités criminelles de ce réseau mafieux qui sévit encore grâce à la complicité et au mutisme des autorités compétentes.