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Après une escale forcée à Marseille, dans le sud de la France, à la suite de la décision de Gibraltar de révoquer son pavillon, l'Aquarius, désormais immatriculé au Panama, est revenu cette semaine dans la zone de sauvetage.
Jeudi matin, le navire humanitaire a secouru une embarcation qui prenait l'eau avec 10 hommes et un adolescent à bord, après avoir tenté en vain de contacter les garde-côtes libyens.
Après le sauvetage, l'Aquarius a contacté les autorités italiennes, maltaises et tunisiennes. Pour seule réponse, Rome a transmis l'information à la marine libyenne, qui a demandé à l'Aquarius de transférer les migrants sur un patrouilleur libyen.
"La Libye n'étant pas à l'heure actuelle reconnue comme un +lieu sûr+, l'Aquarius a répondu qu'il ne pouvait pas légalement transborder des personnes qui y seraient renvoyées", a expliqué SOS Méditerranée.
Dans l'immédiat, le navire, avec les 11 migrants à bord, a repris ses recherches dans la zone de secours au large de la Libye.
"L'Aquarius2 (nom officiel du bateau sous pavillon panaméen) a récupéré une dizaine de personnes dans les eaux de recherches et secours libyennes, à quelques milles nautiques de la terre ferme, mais a refusé de collaborer avec les garde-côtes libyens", a commenté jeudi soir sur Twitter Matteo Salvini, ministre italien de l'Intérieur.
"Maintenant il erre en Méditerranée. Je le dis et je le répète: qu'il aille où il veut mais pas en Italie, les ports sont fermés", a-t-il ajouté.
Depuis juin et la décision de M. Salvini de fermer les ports italiens aux migrants, l'Aquarius est interdit dans les ports italiens où il accostait habituellement.
Une première fois, en juin, le navire avait été contraint d'aller jusqu'à Valence en Espagne pour permettre à 237 migrants de mettre pied à terre. Puis, en août, c'est à Malte qu'il avait pu débarquer ses 141 passagers, après un accord de répartition entre plusieurs pays européens.