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Organisé en partenariat avec le ministère de la Culture, ce festival qui entend braquer les projecteurs sur la culture amazighe locale, tient notamment à consolider le rôle de la culture et des arts populaires dans le rapprochement entre les peuples, notamment africains indique un communiqué de l’Association d’«Iârrimen N’Aït Warayn pour la culture et le développement», structure organisatrice de cette manifestation culturelle et artistique.Riche et varié, le programme de cette édition comprend plusieurs activités : sport, formation des jeunes, protection de l’environnement, arts, débat culturel, ainsi que récitals poétiques notamment en langue amazighe. Le public local et national et les fidèles de ce rendez-vous annuel pourront aussi apprécier les chansons des artistes populaires, tels que Mustapha Oumgil, Aziz Berkani, en plus des danses des troupes folkloriques populaires d’Imouzer Kandar, Imouzer Mermoucha, Izli N’aït Warayn, Ahidous N‘aït Sghrouchen… Selon le communiqué, une partie de la programmation a été dédiée aux jeunes talents de la région, en vue de leur offrir une occasion de rencontrer les artistes professionnels, mais aussi de pouvoir faire montre de leur potentiel artistique prometteur.Deux conférences sont, par ailleurs, prévues lors de cet événement, et seront axées sur les thèmes «La culture en tant que moyen de rapprochement des peuples» et «Migration, Intégration et brassage culturel», précise le communiqué en indiquant les sujets seront débattus par des spécialistes en la matière. L’Afrique est ainsi présente, dans la deuxième conférence à la faveur d’une communication qui sera donnée par l’un des acteurs civils subsahariens au Maroc, mais aussi par la participation de la troupe musicale « Donat » du Congo démocratique et l’organisation d’un match opposant les jeunes de Fendal (Tahla) et une équipe de jeunes subsahariens basés au Maroc. Une manière de renforcer aussi les liens multiples avec des ressortissants africains.