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L'auteur, qui a reçu plusieurs récompenses durant sa carrière (dont le prix Cervantès en 1994), est récompensé "pour sa cartographie des structures du pouvoir et ses images aiguisées de la résistance de l'individu, de sa révolte et de son échec", précise l'Académie. Une victoire pour la littérature latino-américaine, s’est exclamé l’heureux gagnant de la distinction la plus convoitée à l’échelle mondiale.
Ancien journaliste et professeur, Mario Vargas Llosa est considéré comme un des grands noms de la littérature latino-américaine. Il est l’auteur d’une trentaine de romans, pièces de théâtre et essais, dont «Conversation dans la cathédrale» (1969), «L'Orgie perpétuelle» (1975), «La Guerre de la fin du monde» (1982), «Qui a tué Palomino Molero» (1986) ou «Le Paradis – un peu plus loin» (2003). Et acquiert une notoriété internationale grâce à son roman «La ciudad y los perros» (La ville et les chiens, 1963).
Très engagé dans la politique, il se porte candidat à l’élection présidentielle péruvienne en 1990, qu’il perd. Avant de s’installer à Madrid.
Soulignons que le Nobel de littérature récompense annuellement, depuis plus d’un siècle, un écrivain ayant rendu de grands services à l'humanité grâce à une œuvre littéraire. Les membres de l'Académie suédoise, dépositaires de ce prestigieux prix, effectuent leur sélection annuelle dans le plus grand secret.
Le lauréat du Nobel reçoit plus de 1,1 million d'euros.