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Elaboré par l'Association des femmes chefs d'entreprise du Maroc (AFEM), ce guide (79 pages, petit format) ambitionne de pérenniser le projet pilote de "Reprofilage'' mis en chantier par l'Association pour promouvoir l'employabilité des femmes, la participation à la réduction de l'inégalité des sexes quant à l'accès au marché de l'emploi et l'insertion des diplômées après une mise à niveau.
Ciblant les institutions publiques, les associations et autres groupements, ce travail décline la démarche et les outils des principales étapes du processus insertion/accompagnement qui sont l'identification des besoins, la sélection des candidates, la formation alternée et le suivi et l'accompagnement.
L'appui à la création d'entreprises et l'adaptation du système de formation au besoin du monde du travail est au centre des préoccupations du gouvernement, a rappelé à cette occasion le ministre de l'Emploi, de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani, citant à ce propos la mise en place d'un plan d'urgence pour l'éducation et la formation professionnelle et de plans de développement dans les secteurs à valeur ajoutée et créateurs d'emplois.
Le Maroc bouge avec ses partenaires sociaux et économiques pour une meilleure adaptation de ses ressources humaines avec les réalités du marché du travail, a-t-il dit, soulignant le rôle dévolu aux entreprises dans la promotion de l'emploi.
La femme est appelée à jouer son rôle pour développer le partenariat pour l'emploi et l'entrepreunariat, a noté M. Rhmani, rappelant que son département a lancé un processus d'institutionnalisation de la dimension genre dans le secteur de l'emploi et de la formation professionnelle et de la protection sociale. Notant que la participation des femmes marocaines au marché du travail reste faible, il a fait remarquer qu'une avancée a été enregistrée dans ce domaine et s'est traduite par le passage de ce taux de participation de 12 % en 1982 à 26 % en 2009.
Mohamed Barkaoui, président de l'Université Hassan II-Ain Chock, partenaire du programme reprofilage, a souligné l'importance de l'adaptation constante de la formation à l'évolution des exigences du marché du travail. La science et la technologie évoluent à grande vitesse et ''on ne peut rester figé", a-t-il fait remarquer mettant l'accent sur la formation, la formation continue et le perfectionnement pour la mise à niveau des connaissances et des compétences.
Il faut initier des synergies entre l'université et le monde du travail (opérateurs, associations et experts) pour aller de l'avant dans le développement de la culture entrepreneuriale, a-t-il soutenu.
Mme Soraya Badraoui, présidente de l'AFEM, a rappelé les triples dimensions, de la stratégie développée par l'association à savoir : qualifier les femmes chefs d'entreprise, sensibiliser les entreprises à adopter l'approche genre et participer à la lutte contre le chômage des femmes à travers le programme reprofilage.
Ce dernier cible les jeunes diplômées (bac plus 2 minimum) issues des milieux défavorisés et en chômage. Il a bénéficié à au moins 120 jeunes, dont 84 ont profité d'une insertion à des stages en entreprise en alternance avec la formation pour une meilleure intégration à l'entreprise.