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"Au cours des travaux de déblaiement des décombres, 84 civils ont été secourus et ont reçu une aide médicale, leur état de santé est satisfaisant, quatre sont dans un état grave et quatre personnes sont mortes", a déclaré l'état-major général de l'armée ukrainienne sur Telegram.
Plus tôt, il avait affirmé que "l'aviation russe a frappé un internat dans la ville de Soudja, dans la région de Koursk, avec une bombe aérienne guidée".
"La frappe a été effectuée à dessein", a-t-il accusé, précisant qu'au "moment de l'attaque, des dizaines d'habitants se trouvaient à l'intérieur du bâtiment, se préparant à évacuer".
Le porte-parole du commandement ukrainien dans la région, Oleksiï Dmytrachkivsky, avait fait état de "95 personnes piégées" sous les ruines. "La plupart de ces personnes sont âgées et grabataires", avait-il précisé.
L'Ukraine a lancé une offensive surprise en août dernier dans la région de Koursk, prenant le contrôle de dizaines de villages et petites villes, dont le pôle régional de Soudja, où vivaient quelque 6.000 personnes avant les combats.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de frapper ses "propres civils" et a partagé sur les réseaux sociaux une vidéo montrant un bâtiment très endommagé, ainsi qu'un homme blessé gisant au sol.
"Ils ont détruit le bâtiment alors même qu'il y avait des dizaines de civils", a affirmé M. Zelensky sur X. "Les bombes russes détruisent les maisons ukrainiennes de la même façon. Et même contre leurs propres civils, l'armée russe a recours à des tactiques similaires", a-t-il ajouté.
L'AFP n'a pu confirmer dans l'immédiat les accusations ukrainiennes, et les autorités russes n'ont pour le moment fait aucun commentaire sur le sujet.
Des milliers de civils russes seraient pris au piège des combats dans cette région frontalière.
Un fonctionnaire russe avait expliqué la semaine dernière à l'AFP que les autorités oeuvraient "en permanence" pour sécuriser les évacuations de civils russes coincés derrière les lignes de front.







