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Anfass qui a décroché, grâce à «Kharif» plusieurs prix ces deux dernières années dont celui de la meilleure pièce arabe, aura aussi l’honneur de transmettre le flambeau à la ville d’Oujda, qui prendra le relais et occupera la position de capitale de la culture arabe.
Le choix de « Kharif » et d’Anfass n’est pas fortuit, dans la mesure où la troupe a été récemment sollicitée, comme ce fut le cas en Allemagne, en Tunisie, en Egypte et en Norvège… Bien qu’elle préfère plutôt la discrétion, la jeune metteure en scène Asmaa Houri, qui creuse son sillon en silence, est sollicitée de plus en plus pour des conférences et des jurys de manifestations culturelles à l’échelle internationale.
Mise en scène par Asmaa Houri, «Kharif» (Automne), met en avant la vie d'une femme atteinte de cancer. C’est une introspection : l’aveu d'une femme affectée qui nous dévoile son quotidien fébrile et fragile. La pièce dont les principaux rôles sont interprétés par Farida Bouazzaoui et Salima Moumni, se décline en hymne au corps qui glorifie la vie et défie la mort. Il s’agit d’une prolifération artistique qui traverse le corps pour propager à l'infini l'éclatement des sens et inciter à repenser la vie pour mieux la célébrer, comme le souligne Rachid Bromi.
La troupe «Anfass» qui a pris l’habitude d’offrir au public un théâtre original, a déjà à son actif de nombreuses pièces telles que «4:48 Psychose - 2011», «Nta houa – 2012» «Dmouâ b Lkhoul -2013 », « Hiver - 2014», «The Spirit Level on stage - 2015», et «Kharif - 2016».