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Mais le déclic, survient après sa participation à Star Academy, au Liban.
Certes, Khaoula Ben Amran n’était pas parmi les finalistes, mais elle s'est découvert un public et des fans qui lui ont manifesté leur amour, du Golfe à l'Atlantique.
En effet, sa participation à Star Academy lui a permis de découvrir le monde du professionnalisme et de rencontrer des personnes qui tracent les contours de la chanson arabe actuellement.
Khaoula a, malgré son échec, si l'on peut dire, dans cette émission de téléréalité, réussi à traduire cette contre-performance en succès, dès lors qu'elle a été convaincue de ses potentialités et son talent.
D'ailleurs, il n'est pas dit qu'il faut gagner dans un concours de la chanson pour devenir un grand chanteur. Il fallait seulement un petit déclic, une autre justification de plus, un argumentaire aussi ténu soit-il, pour que Khaoula comprenne que son destin est tracé et que son avenir, c’est la chanson.
L'origine de cette jeune chanteuse n'est pas pour rien dans cette orientation. En effet, Khaoula est native de Ksar El Kébir, une petite ville située entre les montagnes et dont les habitants ont de tout temps, fait preuve d'attachement à leur culture et leurs origines.
La mémoire finit ainsi par retenir les bonnes mélodies et les bons airs. En effet, dans ces contrées retirées, les gens gardent à l'oreille les chansons nostalgiques qui sont plus proches d'eux que les gens des grandes villes, là où tout le monde est stressé et où on n'a pas la "tête" à écouter, alors qu'on peut consommer sans se poser de questions.
C'est ce ressourcement, cette force qui ont donné une présence à Khaoula Ben Amran, ce qui lui a permis de continuer sur le chemin, combien difficile, de la chanson.
Comme elle a gagné l'estime et la confiance du public d'abord et des grandes vedettes, aux côtés desquelles elle a chanté, Khaoula a attiré l'attention de grands paroliers et compositeurs en vue, comme Nouaâmane Lahlou qui lui a consacré deux chansons écrites et composées par lui, en plus de deux nouvelles chansons égyptiennes qu'elle a enregistrées au Caire.
Mais si elle peut se déplacer en Egypte pour enregistrer une nouvelle chanson ou un nouvel album, ou à Paris, à Londres ou ailleurs, elle ne peut, pour rien au monde s'établir ailleurs que dans son pays.
A ce titre, elle fait partie de ces chanteuses et chanteurs qui ont préféré se dévouer entièrement à leur public et à leur pays.
Tout le reste ne peut être que dans un cadre professionnel, en attendant qu'une véritable industrie de la musique soit installée au Maroc.