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"On est dans deux mondes différents et on ne peut pas comparer", a-t-elle affirmé, ajoutant que si aux Etats-Unis, l'on parle d’industrie du cinéma, c’est parce que le côté financier est très important, alors qu’au Maroc, on en n’est pas encore là. Pour la productrice, la rareté des salles de cinéma et la quasi-inexistence de la distribution y sont pour quelque chose.
"Tant qu’on n’a pas réglé le problème des salles, développer plus de films marocains risque d’être très difficile", a souligné Mme Alami Laaroussi.
En effet, un film, s’il ne fait pas assez d’entrées d’argent au cinéma, il ne génère pas suffisamment de profit ce qui, en l’occurrence, ne permet pas de réinjecter de l’argent dans d’autres films, a-t-elle expliqué. "Et tant qu’on n’a pas solutionné cet aspect-là de la distribution, il est très difficile de convaincre quelqu’un d’investir dans un long-métrage", a-t-elle relevé, notant que si "l’on peut faire de la culture, il faut tout de même payer les factures, les techniciens, les acteurs, etc".
"C’est un cercle vicieux qu’on n’arrive pas encore à briser au Maroc", a fait savoir la productrice qui espère que "les choses vont évoluer un peu plus". Et la solution, pour la fondatrice de la société K Films, consisterait essentiellement à subventionner les salles de cinéma et à rééduquer les jeunes pour les inciter à occuper les espaces de projection, au lieu de regarder les films sur les écrans de leurs tablettes et smartphones.








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