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Le secrétaire d'Etat, dont c'est le 8e voyage au Proche-Orient depuis mars, devait ensuite rencontrer en début d'après-midi le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, le siège de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie.
Parrain de ces difficiles négociations de paix israélo-palestiniennes, M. Kerry "a toujours dit qu'il se rendrait dans la région lorsqu'il aurait le sentiment qu'il peut personnellement contribuer à faire avancer le processus. C'est l'objectif de ce voyage", a souligné mercredi soir un diplomate américain dans l'avion du secrétaire d'Etat.
John Kerry est parvenu à relancer fin juillet des contacts directs entre Israël et les Palestiniens, un processus censé durer neuf mois jusqu'à la fin avril 2014.
Toutefois, M. Abbas a affirmé que "les négociations traversent de grandes difficultés à cause des obstacles créés par Israël". Il a prévenu que si ces discussions capotaient, il serait bientôt libre "de se tourner vers les institutions internationales et d'adhérer à toutes les conventions internationales", en référence aux prérogatives offertes à la Palestine par son accession au statut d'Etat observateur à l'ONU en novembre 2012.
Selon le quotidien israélien Maariv, les propositions du général John Allen prévoient une réduction au maximum de la présence militaire israélienne dans la vallée du Jourdain grâce à la fourniture de systèmes de défense sophistiqués.
"Les Américains proposent un contrôle conjoint des points de passage et l'utilisation de moyens technologiques. Mais nous vivons au Moyen-Orient, nous voyons ce qui se passe au Liban", a souligné M. Danon.
Quant au dossier du nucléaire iranien sur lequel Israéliens et Américains se sont publiquement déchirés, M. Kerry informera le Premier ministre israélien "du premier pas sur lequel nous nous sommes entendus et sur notre marche vers un accord complet" avec Téhéran, a expliqué un responsable du département d'Etat.
Le groupe des 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) et l'Iran sont parvenus le 24 novembre à Genève à un accord de six mois limitant les activités nucléaires de Téhéran en échange d'une levée partielle des sanctions occidentales.