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«Les affrontements (...) se poursuivent à l’heure où nous parlons, les groupes sont lourdement armés et tirent sur les gens de manière indiscriminée, ils ont aussi brûlé plusieurs maisons», a déclaré un policier sur place, sous couvert de l’anonymat.
Le chef de la police dans la Province de la Côte, Aggrey Adoli, a confirmé les violences et simplement fait état de victimes, sans fournir de bilan précis.
«Les choses ne vont pas très bien là-bas, il y a un problème depuis tôt ce matin, mais nous nous en occupons. Des victimes ont été signalées», a-t-il déclaré à l’AFP.
De son côté, Caleb Kilunde, un secouriste de la Croix-Rouge basé dans le district de Tana River, a indiqué à l’AFP que «selon les premières informations, quatre villages ont été attaqués».
«Les assaillants sont toujours dans la zone. La police a été débordée, elle s’est repliée et attend des renforts», a-t-il expliqué.
Lundi, au moins 38 personnes, dont neuf policiers, avaient été tuées dans l’attaque d’un village par 300 membres d’une communauté rivale. Le président Mwai Kibaki avait annoncé l’instauration d’un couvre-feu et l’envoi de renforts policiers.
Le district de Tana River est le théâtre d’affrontements récurrents depuis de nombreuses années entre communautés rivales orma - essentiellement des éleveurs nomades - et pokomo - surtout composée d’agriculteurs sédentaires. Un cycle de violences particulièrement meurtrières y a fait plus de 100 morts depuis mi-août.
Dans la nuit du 21 au 22 août, au moins 52 personnes y ont été tuées dans l’attaque par des pokomo de plusieurs hameaux orma, la pire tuerie de ces dernières années au Kenya .