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Ces étudiants sont accusés de saccage de biens publics, obstruction de la voie publique, tentative d’incendier des lieux publics, attroupement illégal et armé, coups et blessures contre les forces de l’ordre… Les treize activistes de l’UNEM ont été arrêtés avec 37 autres étudiants, suite à une violente intervention des forces de l’ordre contre les étudiants qui manifestaient pacifiquement pour des revendications légitimes, selon la défense, dont essentiellement le droit à une eau saine et potable.
La police judiciaire avait obligé, à l’époque, tous les étudiants à signer des procès-verbaux, établis dans des conditions illégales, selon la défense.
Lors d’un point de presse, la défense des mis en cause a fait savoir que les étudiants ont subi des violences physiques sur plusieurs parties de leurs corps. Un médecin leur avait délivré des certificats d’incapacité allant de quinze à vingt jours. «Le nombre de jours n’est pas aussi intéressant que le fait lui-même avéré par ces certificats, à savoir que les étudiants ont été tabassés par les forces de police après leur arrestation, ce qui est une violation grave du droit de tout détenu», affirme leur avocat, Mohamed Haddach.
La police indique, selon l’agence officielle MAP, que «les étudiants avaient occupé les locaux administratifs et l'infirmerie de la cité, qu'ils ont saccagés après avoir chassé les vigiles, ce qui a nécessité l'intervention des forces de l'ordre». Les étudiants ont filmé des éléments de police en train de forcer un passage à la cité en utilisant un grand bulldozer et de saccager tout sur leur passage (portes, tables, lits, chaises…). L’un des étudiants (A-K) avait même été transporté à l’hôpital dans un état grave suite à cette violente intervention, «injustifiée», selon la défense.