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En présence d’une pléiade d’hommes de lettres, de l’art et du théâtre, cette cérémonie a permis de revenir sur ses écrits journalistiques d’«Ayna Al aâkl » sur les colonnes d’Al Ittihad Al Ishtiraki, ses écrits poétiques et ses romans. L’on s’est aussi rappelé non sans fierté la période de sa présidence de l’Union des écrivains du Maroc (UEM) et même de celle où il a assuré le poste de ministre de la Culture. Mohamed Achaari a toujours su agir avec finesse, souplesse et efficacité. L’artiste, le militant, le romancier au grand souffle littéraire se confondent et expriment une seule conception : l’engagement.
Et ce n’est pas Mohamed Boukili qui dira le contraire, puisque d’emblée, il a souligné à l’occasion que cet hommage est un signe de gratitude envers une personnalité éclectique et créative qui se distingue par un parcours exceptionnel. Toutes les interventions données par les intellectuels, hommes de lettres et amis de l’écrivain ont souligné la pertinence de ce choix, étant donné la valeur littéraire de Mohamed Achaari, notamment sa dernière parution, aux éditions du Centre culturel arabe.
Saluant les initiateurs de cette rencontre, l’hôte principal de cette soirée littéraire s’est prononcé sur son dernier roman, qui, selon lui, reste une invitation à revoir notre conception de l’échec.
Celui-ci est considéré comme une composante de la vie et ne doit pas tuer en nous l’espoir et l’optimisme. Ce n’est point un écrit sociologique, son œuvre constitue une pure fiction, inspirée certes de faits de la société.
Et pour toute son œuvre, son engagement et son apport à la culture marocaine, la Fondation, en la personne de Mohamed El Boukili a remis à son invité l’insigne de la Fondation. Pour rappel, Mohamed Achaari a publié plusieurs recueils de poésie et romans notamment “Sahil El Khail Al Jariha » (Le hennissement des chevaux blessés), Yaoum Saab (Une journée difficile) et Hikayat Sakhriya (Histoires drôles), des œuvres dont certaines ont été traduites en français, espagnol, russe et hollandais.