Le film traite des disparités ethniques, religieuses et financières qui divisent la société.
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Au terme d’aventures inouïes et drôles, les deux protagonistes échangent les lieux dans un décalage où les frontières entre le rêve et la réalité sont floues, de sorte qu’il n’est pas clair si cela s’est produit dans la vie réelle ou si chacun d’eux a usurpé le personnage de l’autre dans son imagination.
Alors que l’écart entre les deux commence à se manifester dans plusieurs contextes, tour à tour comiques et tragiques, chacun d’eux devient méfiant envers les gens de l’entourage.
Les soupçons prennent la forme la plus radicale lorsque l’on pense qu’Adham s’est converti au christianisme et que Watani a embrassé l’islam. C’est en fait ce soupçon particulier qui bouleverse leurs vies.
Dans une déclaration à la MAP, le réalisateur a expliqué que ‘’Karma’’ démêle la façon utilisée par chaque personnage pour s’immiscer dans la vie de l’autre, à la lumière du large fossé qui les sépare sur les plans religieux, social, financier et même éthique.
‘’A travers une série de situations issues de cette confusion, le film pose un certain nombre de questions substantielles, en plus de savoir si le karma (principe de l’hindouisme qui veut que la vie des hommes dépende de leurs actes et vies passés) contrôle réellement nos vies’’, a souligné Khaled Youssef. Et d’ajouter que cette question acquiert plus de signification quand les personnages prennent conscience du rôle joué par cette théorie de Karma, de sa cause et de son effet.
Assistant du célèbre réalisateur égyptien Youssef Chahine, Khaled Youssef a coécrit le scénario de plusieurs de ses films. Il passe à la réalisation en 2000 avec «Al Assifa», qui obtient deux prix en Egypte.
En 2007, il coréalise avec Chahine «Le Chaos» (Heya fawda), pamphlet sur la société égyptienne. En décembre de la même année, il sort en Egypte son film “Hina may’sara” (Jusqu’à nouvel avis). Le film « Karma » est le huitième long métrage du réalisateur
égyptien.









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