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Parlant de l'écriture, Daoud estime être revenu à quelque chose d'essentiel en essayant de répondre à cette épineuse question qui hante son esprit d'écrivain reconverti à l'écriture littéraire après une carrière de journaliste dans différents médias francophones algériens et étrangers, notamment français: Pourquoi j'écris?. Une question que Daoud dit lui “être souvent posée partout où il va, spécialement au Maghreb et au Liban où les lecteurs qui aiment ses écrits doutent de l'efficacité de l'écriture “à faire changer le monde ou à rendre meilleurs nos pays et nos cultures”.
Même s'il réclame haut et fort sa grande part de maghrébinité en disant “je suis quelqu'un qui rêve d'un grand Maghreb”, Kamel Daoud reprend les idées qu'il évoque d'ailleurs à travers le personnage de “Zabor”. Il réclame aussi sa part d'universalité, une part que tout écrivain maghrébin essentiellement, devrait en réclamer à travers ses écrits sinon, dit-il, "on risque de tomber dans une littérature qui exprime uniquement notre maghrébinité mais qui ne sera jamais universelle". Cette approche émane de la vision d’un auteur pour lequel le roman est loin d'être un passeport, car, à son avis, “toute littérature nationaliste et patriotique ne réussit jamais”.
Et parce qu'un roman parle à l'humain comme il parle de soi-même, Daoud se réfère ici à l'exemple d'oeuvres universelles telles que “Les Frères Karamazov” de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski disant que ce roman ne raconte pas la Russie mais raconte un drame.