-
Félix Tshisekedi: L'accord de paix entre la RDC et le Rwanda ouvre la voie à une nouvelle ère de stabilité
-
Le sud de l'Europe étouffe sous une chaleur sans répit
-
Cessez-le-feu: L'Iran exprime de "sérieux doutes" quant au respect des engagements d'Israël
-
Le grand-père de la future patronne du MI6 était espion pour les Nazis

Sans signature d'un Accord bilatéral de sécurité (BSA), les Etats-Unis pourraient retirer d'ici la fin de l'année 2014 l'ensemble de leurs troupes déployées en Afghanistan. Il y a deux ans, cette "option zéro" (soldat) a été mise en oeuvre en Irak face à l'incapacité de Washington et Bagdad de s'entendre sur les conditions du maintien d'une présence militaire américaine, les Etats-Unis exigeant en vain que l'immunité judiciaire de ses soldats soit garantie.
En Afghanistan, le blocage tourne autour de la capacité qu'auront ou non les forces étrangères à perquisitionner des maisons afghanes après la fin des opérations de combat de l'Otan, programmée pour l'année prochaine, a déclaré un haut responsable afghan. "Ils veulent pouvoir accéder aux maisons des Afghans, mais le président ne l'accepte pas, ni unilatéralement ni dans le cadre d'opérations conjointes (ndlr, avec les forces afghanes)", a-t-il dit.
Washington réclame le droit de pouvoir continuer à fouiller des maisons pour traquer des militants d'Al Qaïda ou d'autres groupes armés opérant en Afghanistan. Karzaï redoute que de telles opérations, que la population rejette, ne sapent la confiance et le soutien au maintien de troupes étrangères dans le pays.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès de l'ambassade des Etats-Unis à Kaboul ou du commandement de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf), sous commandement de l'Otan. Mais un diplomate occidental à Kaboul, au fait des dernières discussions, a confirmé que les deux parties étaient dans une impasse. "C'est un moment très tendu", a-t-il dit.