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Tomber de rideau sur le 1er Festival international des cultures de Casablanca
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La Fondation nationale des musées rend hommage au professeur d'anthropologie Ali Amahan
Cette année, le cri de détresse est lancé par une nouvelle génération de créateurs et d’artistes. Il s’agit des lauréats de l’Institut supérieur d’arts dramatiques et d’animation culturelle (ISADAC). Ils considèrent que le théâtre marocain est moribond et qu’il est temps d'ouvrir un vrai débat, pour poser les vraies questions, celles qui dérangent et qui inquiètent. Pour Amal Hamad, professeur à l’ISADAC, le mur de la peur est tombé. C'est le moment de dire la vérité. Il est temps, selon lui, de s’interroger sur la notion de l’artiste même et sur sa mission.
Cependant, les lauréats de l’ISADAC ne se contentent pas de poser les questions. Ils ont établi des revendications précises. Ils demandent un quota pour les produits artistiques marocains à la radio et à la télé, l'augmentation des subventions du secteur privé dans la production des spectacles et des films marocains, une taxe sur les produits artistiques étrangers qui sont diffusés au Maroc, ainsi que la création d’entreprises culturelles subventionnées partiellement par l'Etat pour les premiers cinq ans. M. Hamad estime qu’il faut préparer l’avenir. « Si nous ne changeons pas les choses maintenant, l'histoire nous jugera. L'Occident et le monde entier voient ces révolutions (arabes) comme un espoir pour l'humanité. Nous sommes là au bon moment et au bon endroit, il faut saisir l'occasion. Sinon... ».








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