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Ainsi, après avoir auditionné plusieurs personnalités impliquées ou concernées par cette affaire, le juge d’instruction du tribunal de Saragosse, Rafael Lasala, a décidé d’auditionner d’autres personnalités et de recueillir leurs témoignages.
En ce sens, le magistrat espagnol a ordonné la comparution du chef du cabinet de la présidence de la Rioja, Eliseo Sastre, du directeur du service de santé de cette communauté autonome, Alberto Lafuente, du chef de l'unité de soins intensifs de l'hôpital San Pedro, Fernando Martínez Soba, et de la responsable du service d'admission de l'hôpital San Pedro de Logroño, Olga Llaría Soto, selon l’agence espagnole Europa Press.
De son côté, la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, a nié mercredi dernier devant le Congrès des députés (la chambre basse du Parlement espagnol) l’implication de son département dans cette affaire en mettant en avant que le ministère de la Défense n'avait aucune compétence d’intervention dans l’atterrissage de l’avion algérien transportant Brahim Ghali à l'aéroport.
Pour rappel, Margarita Robles a fait cette déclaration lors de sa comparution devant la Commission de défense au Congrès des députés à la demande de plusieurs groupes parlementaires pour livrer son témoignage dans cette affaire qui a provoqué une crise diplomatique majeure entre Rabat et Madrid.
Il convient de préciser que le journal espagnol ABC (mis en ligne samedi 25 septembre 2021) a assuré qu’«une certaine logique politique laisse penser qu’une décision aussi importante que celle autorisant l'entrée d’une façon illégale du chef du Polisario qui avait une affaire pendante devant la justice, n'a pas été prise uniquement par González Laya (l’ancienne ministre des Affaires étrangères) et son équipe», avant de souligner que le ministère de la Défense, est impliqué dans cette affaire, puisque de hauts gradés de l’armée de l’air étaient au fait de l’entrée de Ghali en Espagne sous une fausse identité.
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, de l'UE et de la Coopération, José Manuel Albares, a souligné mercredi devant le Congrès des députés que l'Espagne a cessé d'être la "puissance administrante" du Sahara marocain, tout en mettant en avant que Madrid soutient une solution négociée entre les parties dans le cadre de l'ONU.
José Manuel Albares répondait au député PNV (parti national basque) Aitor Esteban qui prétendait que l’Espagne était «la puissance administrante » du Sahara.
« L'Espagne ne figure pas en tant que puissance administrante sur la liste des territoires autonomes des Nations unies, ni dans les rapports annuels du Secrétaire général des Nations unies sur le Sahara", a martelé José Luis Albares. Et d’ajouter : « Au-delà d'un débat juridique ou sémantique, ce qui est important, c'est là où se trouve l'Espagne et là où elle continuera d'être, c’est-à-dire au sein du Groupe d'amis du Sahara». Outre l’Espagne, ce Groupe comprend les Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni et la France.
En février dernier, le gouvernement espagnol a affirmé que Madrid n'a aucune responsabilité internationale concernant l’administration du Sahara marocain depuis 1976.
«L'Espagne se considère dégagée de toute responsabilité internationale en ce qui concerne l'administration du Sahara depuis la lettre adressée le 26 février 1976 par le représentant permanent de l'Espagne auprès des Nations unies au Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies», a souligné le gouvernement espagnol dans une lettre répondant à des questions posées par le parti Ciudadanos.
Tabet Mourad