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Aussitôt après son arrivée, M. Kerry s’est rendu au palais pour s’entretenir avec le roi de Jordanie Abdallah II, un des protagonistes du processus de paix, avant de voir M. Abbas.
Il doit aussi rencontrer le ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Joudeh puis tenir une conférence de presse.
Le secrétaire d’Etat avait rencontré M. Abbas la veille à Bethléem, en Cisjordanie. Il avait aussi vu à deux reprises le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dans une tentative de régler la crise dans les négociations de paix.
D’ailleurs, il a l’intention de revenir vendredi à Jérusalem pour de nouvelles discussions, selon des sources officielles américaines.
Les négociations de paix, qui ont repris fin juillet après quasiment trois ans d’interruption en raison de profonds désaccords, se déroulent dans une atmosphère de crise et, malgré une vingtaine de rencontres, courent à l’échec à moins d’une intervention décisive du médiateur américain, selon des sources palestiniennes et les médias israéliens.
Les deux camps divergent toujours sur la base sur laquelle ces pourparlers doivent se dérouler, sur la colonisation juive des territoires palestiniens et sur le partage des territoires.
Mercredi, M. Kerry a tenté de minimiser la tension provoquée par la relance de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée.
M. Kerry a appelé les deux parties à faire preuve de «bonne foi», disant qu’il restait six mois sur le calendrier fixé pour parvenir à un accord.
Les Palestiniens réclament que les discussions se tiennent sur la base des lignes antérieures au début de l’occupation israélienne en 1967, avec des échanges de territoires équivalents. Mais Israël veut que le tracé de la barrière de séparation en Cisjordanie, qui isole 9,4% du territoire palestinien, serve de base aux discussions, selon les médias israéliens.
En outre, Israël exige de maintenir une présence militaire dans la vallée du Jourdain, ce que refusent les Palestiniens.