-
Attaques et ripostes: Les opérations militaires s'intensifient entre l'Inde et le Pakistan
-
L'impact de la guerre commerciale sur la Chine moins fort que prévu en avril
-
Trêve à Gaza/Nouveaux pourparlers au Qatar: Aucune percée selon des sources proches du Hamas
-
Zelensky salue un accord "équitable" avec Washington

Le candidat démocrate à la présidentielle de 2004 a été choisi il y a un mois par le président Barack Obama pour remplacer Hillary Clinton. Sa nomination doit être entérinée par le Sénat, en principe mardi.
Agé de 69 ans, dont 29 passés au Sénat, ce vieux routier des arcanes du pouvoir a facilement passé son grand oral jeudi devant la commission des Affaires étrangères du Sénat, celle-là même qu'il a présidée pendant quatre ans jusqu'à ces derniers jours.
Devant ses pairs qui l'ont couvert d'éloges, ce fils de diplomate, diplômé de Yale, s'est vanté d'avoir "le Sénat et la diplomatie dans le sang" en leur dévoilant sa feuille de route, de l'Iran à la Chine en passant par le dossier israélo-palestinien et le changement climatique.
"Peu de personnes connaissent autant de présidents ou de Premiers ministres et ont une telle maîtrise de la politique étrangère", avait loué le président Obama en le nommant le 21 décembre secrétaire d'Etat.
De fait, "c'est comme si John Kerry était tout droit sorti des portraits (des secrétaires d'Etat) qui ornent le septième étage du ministère des Affaires étrangères à Washington. Il s'y prépare depuis des décennies", confirme l'ambassadeur Martin Indyk, de la Brookings Institution.