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L'ancien président américain et prix Nobel de la paix, Jimmy Carter, qui a fêté mardi ses 100 ans, occupe une place à part dans le paysage politique américain, à jamais ternie par la crise des otages en Iran sur laquelle s'est achevé son unique mandat.
"Je suis un homme du Sud et un Américain", affirme ce quasi-inconnu sur la scène politique nationale lorsqu'il se lance dans la primaire démocrate pour la présidentielle de 1976.
Son arrivée au pouvoir est chargée de promesses pour le camp démocrate qui contrôle le Congrès et la Maison Blanche pour la première fois depuis 1968.
Les deux premières années démarrent fort, avec des cotes de popularité supérieures à celles de Ronald Reagan ou Barack Obama au même stade de leur mandat. Il convainc le Sénat de ratifier les traités sur le canal de Panama en 1978, il avance ses pions sur la scène internationale.
La fin de son mandat sera plombée par le cauchemar iranien: pendant 444 jours, une cinquantaine d'Américains seront détenus après la prise d'assaut de l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran par des militants islamiques radicaux.
En avril 1980, une opération militaire héliportée pour tenter de les libérer se solde par un échec cuisant. Les otages seront relâchés le 20 janvier 1981, le jour même de l'investiture du président Ronald Reagan.
Après sa sévère défaite face au républicain, il sort par la petite porte en 1981. Sa présidence sera suivie de trois mandats républicains (Ronald Reagan puis George H.W. Bush).
Moqué pour ses indécisions à la Maison Blanche, la force de Jimmy Carter aura été de se réinventer après avoir quitté la capitale fédérale. A tel point que cet homme au large sourire communicatif sera souvent désigné, non sans ironie, comme "le meilleur ex-président" de l'histoire des Etats-Unis.
Lorsqu'il quitte le pouvoir en janvier 1981 à l'âge de 56 ans, ce passionné de démocratie et de justice sociale entame, avec une énergie indéniable, un nouveau chapitre.
A la tête du "Centre Carter" qu'il crée à Atlanta, il supervise des dizaines de scrutins à travers le monde. Voyageur infatigable, on le retrouve partout: au Mexique, au Pérou, au Nicaragua, ou encore au Timor oriental. En Haïti, à Chypre, en Corée du Nord, il offre ses services, se passionne inlassablement, même si les résultats sont parfois ténus.
En 2002, le prix Nobel de la paix lui est attribué pour "ses décennies d'efforts infatigables en faveur d'une résolution pacifique des conflits internationaux, des progrès de la démocratie et des droits de l'Homme".
Son épouse et fidèle compagne de route, Rosalynn, est décédée à ses côtés le 19 novembre 2023 à l'âge de 96 ans. Elle a été enterrée à Plains, après un hommage national auquel a participé Joe Biden. Le visage émacié, Jimmy Carter y était présent, pour l'une de ses rares apparitions publiques ces dernières années.
Moqué pour ses indécisions à la Maison Blanche, la force de Jimmy Carter aura été de se réinventer après avoir quitté la capitale fédérale. A tel point que cet homme au large sourire communicatif sera souvent désigné, non sans ironie, comme "le meilleur ex-président" de l'histoire des Etats-UnisCe baptiste fervent au parcours atypique -- d'officier de marine aux affaires, de propriétaire d'une exploitation familiale d'arachides à la présidence -- a pris ses fonctions en 1977 dans une Amérique encore marquée par le scandale du Watergate qui avait poussé le président Nixon à la démission.
"Je suis un homme du Sud et un Américain", affirme ce quasi-inconnu sur la scène politique nationale lorsqu'il se lance dans la primaire démocrate pour la présidentielle de 1976.
Son arrivée au pouvoir est chargée de promesses pour le camp démocrate qui contrôle le Congrès et la Maison Blanche pour la première fois depuis 1968.
Les deux premières années démarrent fort, avec des cotes de popularité supérieures à celles de Ronald Reagan ou Barack Obama au même stade de leur mandat. Il convainc le Sénat de ratifier les traités sur le canal de Panama en 1978, il avance ses pions sur la scène internationale.
Les deux premières années de Carter démarrent fort, avec des cotes de popularité supérieures à celles de Ronald Reagan ou Barack Obama au même stade de leur mandatMais l'euphorie va peu à peu s'évanouir et les maladresses prendre le dessus, sur fond de second choc pétrolier en 1979. Une image de ces "années Carter" restera: celle des longues files d'automobilistes venus, à travers le pays, faire le plein à la hâte par crainte de pénurie.
La fin de son mandat sera plombée par le cauchemar iranien: pendant 444 jours, une cinquantaine d'Américains seront détenus après la prise d'assaut de l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran par des militants islamiques radicaux.
En avril 1980, une opération militaire héliportée pour tenter de les libérer se solde par un échec cuisant. Les otages seront relâchés le 20 janvier 1981, le jour même de l'investiture du président Ronald Reagan.
Après sa sévère défaite face au républicain, il sort par la petite porte en 1981. Sa présidence sera suivie de trois mandats républicains (Ronald Reagan puis George H.W. Bush).
Moqué pour ses indécisions à la Maison Blanche, la force de Jimmy Carter aura été de se réinventer après avoir quitté la capitale fédérale. A tel point que cet homme au large sourire communicatif sera souvent désigné, non sans ironie, comme "le meilleur ex-président" de l'histoire des Etats-Unis.
Lorsqu'il quitte le pouvoir en janvier 1981 à l'âge de 56 ans, ce passionné de démocratie et de justice sociale entame, avec une énergie indéniable, un nouveau chapitre.
A la tête du "Centre Carter" qu'il crée à Atlanta, il supervise des dizaines de scrutins à travers le monde. Voyageur infatigable, on le retrouve partout: au Mexique, au Pérou, au Nicaragua, ou encore au Timor oriental. En Haïti, à Chypre, en Corée du Nord, il offre ses services, se passionne inlassablement, même si les résultats sont parfois ténus.
En 2002, le prix Nobel de la paix lui est attribué pour "ses décennies d'efforts infatigables en faveur d'une résolution pacifique des conflits internationaux, des progrès de la démocratie et des droits de l'Homme".
Son épouse et fidèle compagne de route, Rosalynn, est décédée à ses côtés le 19 novembre 2023 à l'âge de 96 ans. Elle a été enterrée à Plains, après un hommage national auquel a participé Joe Biden. Le visage émacié, Jimmy Carter y était présent, pour l'une de ses rares apparitions publiques ces dernières années.